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Burundi: les autorités proposent une trêve aux manifestants

La Cour constitutionnelle a validé la candidature de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat toujours contesté dans la rue, dans les quartiers périphériques de Bujumbura. Après les affrontements de lundi, qui ont fait quatre morts et une quarantaine de blessés, cette journée de mardi a été plutôt calme, notamment marquée par une proposition de trêve de la part du gouvernement.

Pierre Nkurunziza president burundais

Ce mardi 5 mai a été une journée d’accalmie, avec quelques rares incidents à signaler. Dans le quartier de Mutakura, il y a quelques jets de pierres de manifestants sur des policiers, mais sans réaction du côté des forces de l’ordre. Un gros rassemblement de plusieurs centaines de jeunes a également eu lieu dans la matinée à Musaga, l’un des épicentres de la contestation. Mais policiers et manifestants sont restés à distance.

Il y a également eu une nouvelle tentative d’incursion en centre-ville et des manifestants qui ont été dispersés non loin de l’ambassade des Etats-Unis. On sentait les deux camps fatigués après les affrontements d’hier. La nouvelle de la validation de la candidature de Pierre Nkurunziza était pourtant tombée dans la matinée. Les jeunes ont balayé cette information du revers de la main en affirmant qu’elle était nulle et non avenue et que cela ne changeait rien à leur détermination à voir le chef de l’Etat burundais renoncer au troisième mandat.

Tous avaient en tête les mots du vice-président de la Cour constitutionnelle qui a fui le pays, affirmant qu’il y avait eu des pressions sur les juges. Une Cour aux ordres, c’est aussi ce que pensent la société civile et l’opposition. Autre temps fort, lors d’une réunion sous l’égide du ministère de l’Intérieur et de l’ONU, le vice-président de la République a fait une proposition au collectif anti-troisième mandat.

Il a proposé aux contestataires de renoncer aux manifestations, en échange de quoi les autorités s’engagent à libérer les manifestants emprisonnés, à lever les mandats d’arrêt contre les chefs du mouvement et à rouvrir les radios privées et émetteurs coupés. Mais seul le renoncement de Pierre Nkurunziza à un troisième mandat mettra fin aux manifestations, assure l’un des membres du collectif anti-troisième mandat.

Source: RFI

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