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Burkina : Thomas Sankara dans toutes les mémoires

Au Burkina, le président Michel Kafando a, vendredi 21 novembre au soir, lors d’un discours qu’il voulait que toute la vérité soit faite sur l’assassinat de Thomas Sankara en 1987. Une annonce qui a été saluée par une ovation de la foule présente au Palais des sports de Ouagadougou. Une déclaration qui soulage la famille qui demande depuis des années l’exhumation du corps pour vérifier qu’il s’agit bien de celui du père de la révolution de 83.

tombe cimetière Thomas Sankara ancien president burkinabe

Valentin, le petit frère de Thomas Sankara habite dans cette maison très simple aux murs enterre. Dans la cour, les sépultures des parents, sur les murs du salon quelques photos de famille jaunies par le temps. « C’est Thomas quand il est revenu de Madagascar », décrit Valentin.

Un lieu de vie resté tel quel à la demande du président Thomas Sankara pour donner l’exemple : « il n’a pas voulu changer le visage de la cour. Il n’y a pas de raison que l’on profite de sa position pour faire quoi que ce soit. »

Le téléphone de Valentin Sankara ne cesse de sonner. Amis, proches. Tous sont soulagés de l’annonce de Michel Kafando. La famille attend notamment de savoir si le corps de Thomas Sankara est bien dans la tombe au cimetière de Dagnoen. « Oui la décision est prise, on attend de voir, explique-t-il au téléphone. Oui, c’est quelque chose qu’on demande depuis longtemps. On n’est pas sûr que c’est Thomas que l’on a enterré là-bas. »

Les affaires de Thomas Sankara sont conservées dans une chambre de la concession. « Un vélo de course, la guitare, énumère-t-il. Le jour où il y aura justice, ce jour-là, on en profitera pour faire des messes, des choses. Pour l’instant on ne touche pas. » La famille attend de pouvoir organiser une cérémonie, interdite depuis 27 ans, pour les ressortir.

En cuisine, la fille de Valentin, Johanna 12 ans, porte déjà l’héritage de son oncle. « Il était bien, il était gentil mais je ne l’ai pas connu. Mon nom, Sankara, il représente beaucoup de choses pour moi, je suis fière de le porter. » (…) Lire la suite sur rfi.fr

Source: RFI

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