Le Conseil national de la transition, qui fait office de parlement provisoire, a adopté une loi anti-corruption.
La loi porte notamment sur la prévention et la répression de la corruption au Burkina Faso.
Elle prévoit des peines d’emprisonnement allant de un à cinq ans et des amendes de 2 à 10 millions de francs CFA.
Selon le docteur Claude Ouesta, secrétaire exécutif du RENLAC, le réseau de lutte contre la corruption au Burkina Faso, la loi ne sera pas rétroactive, mais elle pourrait permettre de poursuivre des auteurs de biens mal acquis si ces biens génèrent actuellement des revenus.
source : BBC