Durant une semaine, les représentants des partis de la majorité présidentielle burkinabè et ceux de l’opposition ont discuté des élections de 2020, de la sécurité et de la situation sociale du pays.
Les participants au dialogue politique ont trouvé un consensus sur plusieurs points concernant la tenue des élections en 2020. Le code électoral subira une légère modification, mais il sera intégralement relu après l’adoption de la nouvelle Constitution.
Majorité et opposition se sont donc mis d’accord sur « le maintien du calendrier électoral conformément aux dispositions constitutionnelles, légales et aux textes supranationaux, c’est-à-dire la tenue effective des élections couplées présidentielle et législatives en 2020, et municipales en 2021, a indiqué Siméon Sawadogo, ministre de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et la Cohésion nationale. La détermination de la période de tenue du référendum laissée à la discrétion du chef de l’État. »
L’opposition politique s’est toutefois opposée au couplage du référendum à toute autre élection, et ce pour plusieurs raisons, explique Zéphirin Diabré, le chef de file de l’opposition. « Nous sommes tous d’accord pour le référendum, il y a un consensus. Alors si vous mélangez un scrutin où il y a consensus et accord et un autre scrutin où il n’y a pas accord, c’est compliqué pour les gens à comprendre, souligne-t-il. C’est pourquoi nous avons demandé au chef de l’État de faire attention et de tout faire pour que ce ne soit pas couplé à une autre élection. »
L’opposition a saisi l’occasion de ce dialogue pour faire un plaidoyer auprès du président du Burkina Faso et d’autres autorités pour une évacuation sanitaire du général Djibrill Bassolé.
Source: RFI