À Ouagadougou, fin août, le ministre nigérien de la Défense, Alkassoum Indatou, et celui qui était alors son homologue burkinabè, le général Barthélemy Aimé Simporé, ont travaillé sur les contours d’un accord de défense qui entrera bientôt en vigueur. Ce document formalise les rapports de coopération déjà solides entre les deux armées, qui fonctionnaient jusqu’ici sur la base d’un concept d’opérations ( ou « conops »).
Selon nos informations, non seulement ces forces quadrilleront la zone des trois frontières, mais elles pourront aussi effectuer des exercices militaires sur le pourtour frontalier, jusqu’à la limite avec le Bénin. Les autorités burkinabè souhaitent en outre impliquer Bamako dans ces manœuvres afin de créer un front commun pour tenter d’enrayer la menace terroriste.
Un autre front à l’ouest
Source : Jeune Afrique