Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), a revendiqué vendredi l’attaque du 16 mai dernier dans la localité de Palségué, située dans le centre-nord du Burkina Faso, dont le bilan provisoire est de neuf morts.
Dans une vidéo de 44 secondes, consultée par Xinhua, on entend les auteurs disant avoir tué à cette occasion une dizaine de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), une force supplétive du gouvernement. Ils ont aussi présenté des armes, des engins et des moyens de communication censés appartenir aux VDP.
Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés.
Le GSIM, né de la fusion d’Ansar Dine, des forces d’AQMI dans le Sahel, de la katiba Macina et de la katiba Al-Mourabitoune, est très actif dans le Sahel, notamment au Mali et au Burkina Faso. Selon les spécialistes, les violences attribuées au GSIM et constatées depuis le nord du Mali jusqu’au sud-est du Burkina Faso, représentent plus de 64% de l’ensemble des cas imputables aux insurgés islamistes au Sahel depuis 2017.
Le Front de libération du Macina (FLM) constitue la faction la plus active du GSIM opérant depuis son fief du centre du Mali pour s’étendre vers le territoire burkinabè et récemment vers le nord de la Côte d’Ivoire.