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Burkina Faso : au moins sept personnes tuées entre lundi et mardi dans le Sahel

Dans des attaques perpétrées par des hommes armés non identifiés contre les villages de Gaigou et de Salmossi dans le Sahel burkinabè

 

Au moins sept personnes ont été tuées et cinq autres portées disparues dans une série d’attaques perpétrées lundi et mardi, par des individus armés non identifiés contre respectivement les localités de Gaigou et de Salmossi dans la province de l’Oudalan dans le Sahel burkinabè, a-t-on appris de sources concordantes.

Mardi, des hommes armés non identifiés ont attaqué le village de Gaigou dans la province de l’Oudalan dans le Sahel, faisant quatre morts, a rapporté mercredi, la plateforme de suivi des attaques terroristes “Sahel Security”.

Une source sécuritaire jointe par l’Agence Anadolu souligne que cette attaque a semé un vent de panique au sein de la population et qu’on “note des personnes disparues”, sans préciser le nombre.

Parmi les victimes, figurent un conseiller villageois et un agent de santé, a rapporté pour sa part le média burkinabè en ligne “minute.info”.
Le même jour, trois soldats burkinabè ont été blessés dans une double explosion d’un engin explosif dans la province de la Tapoa dans l’Est du pays.

Lundi, un groupe d’individus armés non identifié a tenté de détourner un bus de transport de passagers dans la localité de Salmossi, dans la province de l’Oudalan (Sahel), selon les médias locaux burkinabè qui précisent que trois personnes dont un combattant volontaire pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs de l’armée) ont été tuées.

Le samedi 08 octobre courant, une équipe de l’armée burkinabè avait été victime d’une embuscade dans la localité de Partiaga dans l’Est du pays. Le bilan de cette attaque est de un mort dans les rangs de l’armée, selon des sources concordantes.

La situation sécuritaire est marquée par des attaques terroristes depuis 2015 dans plusieurs régions du Burkina Faso.

Ces attaques ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes, alors que plus de 40% du territoire échappe au contrôle de l’Etat, selon les chiffres officiels.

La dégradation continue de la situation sécuritaire avait amené un groupe de militaires burkinabè conduit par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba à renverser le 24 janvier dernier, le président Roch Marc Christian Kaboré qui avait entamé la deuxième année de son deuxième mandant.

Le 30 septembre dernier, Damiba a été à son tour renversé par un groupe de militaires amené par le capitaine Ibrahim Traoré qui dirige le Burkina Faso en attendant la désignation d’un président civil ou militaire lors des assises nationales qui seront organisées vendredi prochain à Ouagadougou.

Le capitaine Traoré et ses hommes ont expliqué la destitution de Damiba par les choix “hasardeux” de ce dernier, qui “ont progressivement” affaibli le système sécuritaire du Burkina Faso en proie aux attaques terroristes.

 Source : Anadolu Agency
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