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Burkina Faso: Amnesty international dénonce d’une force excessive et meurtrière par l’armée lors de l’insurrection populaire

bamada.net – Jeudi 15 janvier 2015 –Amnesty international Rechercher Amnesty international a dénoncé l’usage d’uneforce Rechercher force excessive et meurtrière par l’armée lors du soulèvementpopulaire Rechercher populaire qui a entrainé la chute de Blaise Compaoré.

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Dans un rapport rendu public ce jeudi 15 janvier, Amnesty International appelle les autorités de transition du Burkina Faso à ouvrir une enquête sur l’utilisation d’uneforce Rechercher force excessive et meurtrière par les forces militaires, notamment la garde présidentielle, à l’encontre de manifestants qui, pour la plupart, protestaient contre le régime Compaoré de manière pacifique.

Le rapport intitulé « Qu’est-ce qu’ils avaient dans la tête pour tirer sur les gens ?», est le résultat d’une enquête approfondie sur l’utilisationexcessive Rechercher excessive et parfois meurtrière de laforce Rechercher force par la garde présidentielle – appelée Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

«Les éléments en présence semblent indiquer que les forces militaires n’ont donné que peu ou pas d’avertissement avant d’ouvrir le feu sur les manifestants. Certains d’entre eux avaient les mains en l’air et beaucoup ont reçu des balles dans le dos, alors qu’ils tentaient de fuir», note le rapport.

«Ouvrir le feu sans sommation sur des manifestants pacifiques qui, de toute évidence, ne menaçaient personne constitue une utilisation scandaleuse et inacceptable d’uneforce Rechercher force excessive, laquelle a fait de nombreux morts et des centaines de blessés», a déclaré Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest.

«Il faut traduire en justice les soldats et leurs commandants soupçonnés d’avoir participé à ces actions ayant entraîné la mort et blessé des personnes en dehors du cadre de la loi», souligne-t-il.

Selon le rapport de Amnesty, cette dernière tentative pour écraser des protestations légitimes et soutenir le régime de l’ancien président Blaise Compaoré a engendré la répression militaire la plus violente que le Burkina Faso ait connue depuis des dizaines d’années, faisant au moins 10 personnes ont été tuées lors de ces manifestations et des centaines de blessées.

Le bilan officiel des manifestations du 30 et 31 octobre qui ont entraîné le départ de Blaise Compaoré après 27 ans de règne, établi par un comité d’experts fait état de 24 morts, dont 5 prisonniers, et 625 blessés sur l’ensemble du territoire burkinabè.

Boa, Ouagadougou

 

Source: bamada.net

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