Décrit comme intransigeant, cet avocat catholique inspiré par l’idéologie de Thomas Sankara a néanmoins accepté de relever le défi.
1. Séminariste
En 1971, Kyélem Apollinaire de Tambèla entre au petit séminaire Saint Augustin de Baskouré, un établissement diocésain d’enseignement secondaire et de formation sacerdotale situé au centre-est du Burkina Faso et connu pour être un bastion du catholicisme dans le pays, par ailleurs majoritairement musulman. Il est le troisième ancien séminariste Premier ministre après Kadré Désiré Ouédraogo (1996-2000) et Luc Adolphe Tiao (2011-2014).
2. Nom amélioré
Le nom complet du Premier ministre est Kyélem de Tambèla Apollinaire Joachimson. En hommage à son père, qui était enseignant et le secrétaire général de la section locale de l’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (Ocades), il a en effet décidé d’accoler le mot « Joachimson » [fils de Joachim] au nom qui lui a été donné à sa naissance. Il a aussi ajouté le nom de son village, Tambèla, situé à la sortie de la ville de Koupéla, en signe d’attachement à ses racines.