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Burkina: des abeilles de guerre contre le terrorisme?

L’expert en stratégie territoriale et en développement local, Kalifara Séré, a estimé, au cours d’une conférence publique sur la sécurité le 27 août à Ouagadougou, qu’on pouvait faire recourir à des abeilles de guerre, des pythons, des caïmans sacrés, des statuts pour lutter contre le terrorisme au Burkina Faso.

Tous les moyens sont les bienvenus pour gagner la guerre contre le terrorisme au Burkina Faso. C’est ce qu’a signifié l’expert en stratégie territoriale et en développement local, Kalifara Séré, averti des questions sécuritaires.

«On a des abeilles de guerre, des pythons, des caïmans sacrés, des statuts qui constituent le fondement de nos valeurs ancestrales. Ils sont dix fois plus puissants que les VDP (Volontaires pour la Défense de la Patrie, NDLR). On peut s’en servir pour lutter contre les groupes armés», a déclaré l’ancien Secrétaire général du ministère burkinabè en charge de l’Administration territoriale, lors d’une conférence publique sur la sécurité au Sahel, organisée le 27 août 2022 à Ouagadougou.

L’expert a par ailleurs déploré le fait «qu’on ait, aujourd’hui, abandonné les valeurs ancestrales» qui pouvaient, selon lui, être d’un grand apport dans la lutte contre le terrorisme.

Kalifara Séré, communicateur lors de la conférence publique sur la sécurité au Sahel

Panéliste au cours de cette conférence publique, Kalifara Séré a développé le sous thème portant «Contexte sécuritaire actuel au Sahel et la question de l’autonomie stratégique».

L’ancien Secrétaire général a confié que «ce ne sont pas que des nationaux qui nous attaquent, il y a des noyaux qui commandent depuis l’extérieur». Ainsi, il a souligné la nécessité pour les pays du Sahel, dont le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Tchad, la Mauritanie, d’élaborer une doctrine commune dans la lutte contre l’hydre terroriste.

Il a aussi invité les populations de ces différents pays à se solidariser avec les Forces de défense et de sécurité afin de venir à bout des groupes armés. «La guerre, c’est 49% de l’Armée, 49% d’engagement patriotique, et 2% de chance», a rappelé Kalifara Séré.

Par Siaka CISSE (Stagiaire)

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