La promptitude des forces de sécurité a fait échec mardi 7 juillet dernier, vers minuit au braquage de l’agence de la banque panafricaine, Ecobank, sise à la rue bla-bla à l’Hippodrome en Commune II du district de Bamako.

De toute évidence, les braqueurs qui ont perpétré des séries d’attaques de  quincailleries et de boutiques  en fin juin dernier, entendent poursuivre sur leur lancée en juillet. Le mardi 7 juillet dernier, vers minuit, les forces de sécurité ont été mises en mouvement par le système d’alerte. Il semble qu’en raison du vent d’incertitude qui souffle, les banques en partenariat avec les forces de sécurité ont pris des mesures conservatoires, toutes choses qui ont permis semble t-il, une réaction rapide des agents cette nuit. Selon des témoignages recueillis auprès des riverains, les forces de sécurité arrivées à temps ont été accueillies  par des tirs d’armes des braqueurs, obligeant tout le monde à se terrer en famille. Les échanges auraient duré une bonne quinzaine de minutes.

Les braqueurs arrivés à bord d’une voiture anonyme ont pu se dégager sans perdre d’hommes. Ils courent toujours, incognito. C’est le deuxième accrochage en moins de deux semaines entre policiers et braqueurs. Le jeudi 25 juin dernier, vers 19H, les agents de police du 6è arrondissement avaient échangé des tirs avec des braqueurs à la boutique de BAZIN de Kassim Simpara à Korofina nord. Les forces de sécurité avaient eu un blessé, mais pas les braqueurs, lesquels avaient encore réussi à prendre la poudre d’escampette comme cette nuit de mardi. De toute évidence, il y a un problème de logistique, d’organisation de nos forces, mais aussi de collaboration des Bamakois. Ce ne sont pas des braqueurs qui tombent du ciel. Ils vivent parmi nous et changent de quartier après leur forfait.