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Braquage dans une famille Soninké à Marseille (Sangarebougou)

Pour contraindre une dame qui vit avec sa bonne à leur remettre son argent, ses bijoux…les visiteurs s’emparent de son bébé de dix mois et menacent de le fusiller.

Faits divers

Dame Hatouma Koïta dormait avec son bébé, un garçon de dix mois, quand sa bonne a conduit dans sa chambre à coucher vers 2H du matin le mercredi 19 novembre dernier, trois braqueurs cagoulés armés de pistolets et de machettes. A la vue du bébé, l’un des visiteurs le prit et pointa son pistolet sur lui. Il menace de le flinguer si sa mère ne leur remet  pas ses bijoux, son argent etc. Et quand la pauvre dame s’est exécutée, ils sortirent avec son enfant dans la cour où ils l’abandonnèrent. Une plainte contre X est déposée à la Brigade Territoriale de la Gendarmerie de Sangarebougou.

Dame Hatouma Koïta, Soninké âgée environ de 30 ans n’est pas célibataire. Mais, c’est comme si elle l’était, car elle partage la concession de son mari sise à Marseille (Sangarebougou), un expatrié malien résidant en Arabie Saoudite avec sa bonne et son garçon de dix mois. Hatouma qui prospère dans la teinturerie, reçoit beaucoup de cadeaux de son époux et nombreux sont ceux dans le quartier qui se confient à elle ou qui lui demandent du soutien.

Selon toute vraisemblance, des mal intentionnés suivent le train de vie de la bonne dame et la savent solitaire. Dans la nuit du mercredi 19 novembre dernier, vers 2H du matin, ils lui ont rendu visite. Dans sa déposition faite devant l’Adjudant chef Molo Konaté, commandant de Brigade par intérim de la Gendarmerie de Sangarebougou, Hatouma raconte qu’ils étaient trois gaillards cagoulés, armés de pistolets et de machettes. Ils sont entrés par effraction dans la chambre et ont réveillé la servante qui les a conduits dans sa chambre.

Aussitôt rentrés, l’un deux s’est emparé du bébé, pointant son pistolet sur lui et menaçant de faire sauter sa tête si elle ne leur remet pas ses bijoux, son argent, ses portables et même les tissus Bazin qu’elle teint. C’est la peur dans la chambre. Tremblant comme une feuille morte, Hatouma mit à leur disposition, tout ce qu’elle possédait. Les visiteurs ont trié et emporté ce qui les intéressait.

Pourtant, ils ont fait semblant d’emporter leur otage qu’ils ont passé de main en main comme un ballon de basket-ball. Finalement, ils l’ont abandonné dans la cour. Tôt, le lendemain matin, une plainte contre X est déposée à la Brigade de Gendarmerie. Probablement, ce sont des voisins du quartier. L’enquête nous édifiera.

 

Source: L’Oeil du Mali

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