S’il est élu, Muhammadu Buhari, l’un des principaux candidats aux élections présidentielles le mois prochain, refusera de négocier avec les combattants islamistes.

L’ancien dirigeant militaire de 72 ans a également affirmé que les préoccupations au sujet de son état de santé n’étaient pas fondées et qu’il était en “pleine forme”.

Les élections initialement prévues le 14 février, ont été reportées pour des questions de sécurité. Muhammadu Buhari, qui représente le Congrès des progressistes (APC), devra faire face au président sortant Goodluck Jonathan, du Parti démocratique populaire (PDP), le 28 mars. Les analystes estiment qu’il s’agira de l’élection la plus serrée depuis que le régime militaire a pris fin en 1999.

Usage de la force

Plus tôt cette semaine, le président Jonathan avait évoqué un “retournement de situation” en référence à l’intervention des forces régionales pour reprendre les villes tombées entre les mains des combattants islamistes.

“Pourquoi tuent-ils les enfants quand ils dorment dans leurs dortoirs ? Pourquoi font-t-ils exploser des bombes dans des églises, des mosquées, des marchés et des parkings ? Ils ne sont tout simplement pas intéressés par la paix,” a-t-il déploré.

S’il remportait l’élection, Muhammadu Buhari a promis qu’aucun nouveau territoire ne serait pris par Boko Haram. Lors de sa visite à Londres, il a ajouté que l’amnistie ne serait pas offerte aux membres de l’organisation terroriste car ce serait une injustice.

Le règne court de Muhammadu Buhari dans les années 1980 se distingue par une campagne stricte contre l’indiscipline et la corruption.

Il a promis qu’une politique anti-corruption serait à nouveau appliquée dès qu’il prendrait ses fonctions.

Source: BBC