A Bla, la particularité de la 25e édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion a été le soutien des acteurs au développement en faveur des familles des militaires victimes de terrorisme. Elles ont été prises en charge lors de la cérémonie de clôture du Mois de la solidarité à l’instar des personnes âgées et en situation de handicap.
Jeudi 14 novembre a été marqué par la fin de la célébration de la 25e édition du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion dans le cercle de Bla. Dans une cérémonie présidée par le sous-préfet, le chef du développement social local et de l’économie solidaire, Djibril Maïga, a fait le bilan du mois. Selon lui, l’édition a été lancée par la remise de cadeaux symboliques aux personnes les plus âgées.
“Cinquante-trois ménages de déplacés internes ont reçu chacun 50 kg de mil, 25 kg de riz, 2 litres d’huile, du spaghetti de la part du Conseil régional de la société civile de Ségou. 387 chefs de ménage, victimes d’inondation en 2019, ont également bénéficié de 50 kg de mil, 2 kg de sucre. 102 enfants en situation difficile scolarisés ont reçu 5 cahiers de 200 pages, 5 cahiers de 100 pages de la part de Daouda Bouaré. Onze femmes avec 28 enfants à leur charge ont eu des appuis en fournitures scolaires. Au total 305 personnes vulnérables ont bénéficié de l’action de la solidarité de mois d’octobre”, précisera M. Maïga.
Pour Daouda Bouaré, parrain de l’édition locale du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion, ce mois est très important. “Il coïncide également avec la célébration des festivités du Maouloud. C’est pourquoi, nous avons, à travers mes établissements primaires, secondaires, techniques et professionnels, rendu service aux couches défavorisées. Notre contribution a été une modeste somme de 300 000 F CFA et des paquets de cahiers pour entamer la rentrée dans une ferveur contagieuse. En plus de ces initiatives, notre volonté est d’assister les familles des militaires, ressortissants de Bla, tombés sur le champ d’honneur. Ils sont engagés pour nous sécuriser, faisons-en sorte qu’ils puissent bénéficier de notre soutien! Ce geste, doit être un comportement. Et d’ailleurs au niveau de mes établissements d’enseignement, nous faisons tout pour qu’au moins une trentaine d’élèves issus de couches défavorisées puissent avoir notre soutien…”. Lire la suite sur aumali…
Bréhima Sogoba
Source: l’indicateur du renouveau