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Bilan de la campagne mangue 2014 : Plus de 37 millions de tonnes exportées par le Mali

L’Interprofession filière mangue (IFM) a organisé le 25 novembre 2014 une journée de validation des statistiques et du bilan de la campagne mangue 2014 au CICB. Cette cérémonie a enregistré la présence du président de l’Apcam, Bakary Togola ; du directeur national du commerce Modibo Keita et du président de l’IFM. L’objectif était de développer les activités réalisées en 2013 et 2014, dans le cadre de la filière mangue par le Cadre Intégré et les résultats obtenus en 2014.

Filière mangue manguier fruits

La production malienne de mangues est d’environ 200 000 tonnes se répartissant entre un quart pour les mangues greffées (Zill, Irwin, Amélie, Smith, Kent, Palmer, Keith et Brooks) et 75 % pour les mangues non greffées (notamment les variétés Sabre, Mangotine et Mango vert). Cette dernière est principalement consommée par la population locale. La production au Mali est généralement réalisée à travers de petits exploitants, qui possèdent des vergers de taille modeste près de Bamako ou de Sikasso. C’est en général une activité familiale. Il arrive parfois qu’au moment de la récolte intervienne un nouvel acteur, le pisteur, un intermédiaire récemment apparu dans la filière malienne. On pourrait rapprocher ce corps de métier, des travailleurs saisonniers. Ils se présentent chez les producteurs et récoltent les fruits du manguier selon la technique appropriée. C’est un corps de métier récent au Mali. La majorité des opérations se fait à l’heure actuelle soit sur fonds propres, soit grâce aux avances financières de clients européens quand des relations de confiance existent. En effet, il ressort des travaux que le volume des exportations de mangues en 2014 est de 37.572. 771 Tonnes. Pour sa part, le président de l’Apcam, Bakary Togola, dira qu’aujourd’hui, sur le marché mondial, le label mangue Mali est parmi les produits les mieux vendus au monde. Seulement, l’emballage qui fait 50% de la valeur ajoutée du produit reste un défi à relever. Il a déploré un certain nombre de difficultés.

Il s’agit de l’amélioration de la qualité de l’emballage, de la présentation des produits et de la productivité de la filière souvent freinée par les chenilles et des insectes.

L C

SOURCE: Le Guido  du   3 déc 2014.
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