Dans la journée du vendredi 26 novembre, les hommes du commissaire chargé du 1er Arrondissement, Abdourhamane Alassane, ont mis la main sur deux individus en possession d’un Pistolet Mitrailleur et 500 munitions au grand marché de Bamako. Par les initiales de leurs noms, D.S et A.D, après avoir été présentés au Parquet de la Commune IV, ont été placés sous mandat de dépôt le jeudi 2 décembre 2021.
En effet, les éléments du 1er Arrondissement au cours d’une patrouille au niveau du grand marché de Bamako (marché Rose), ont eu des soupçons à l’encontre de deux hommes tous des Maliens, D.S, âgé de 38 et A.D, 39 ans. Cette suspicion est née parce que ces individus portaient étrangement, entre eux, un sac de voyage remplit d’objets. Sans détour, les agents de police sur place, n’ont pas tardé à les arrêter pour contrôle. Au cours de ceci, ils ont découvert dans ledit sac une arme de guerre emballée (un Pistolet Mitrailleur) et ses balles au nombre de 500. Un acte qui a conduit les deux suspects au commissariat.
Ainsi, au moment de leur interrogatoire, les mis en cause ont fait savoir qu’ils ont acheté ladite arme et les cartouches au grand marché avec leur fournisseur, lui aussi malien. Que ces armes de combat avaient pour destination le centre du pays. Chose qui montre un autre paramètre dans cette affaire qui mérite plus d’investigation.
Déterminé à inculper ce fournisseur, le Commissaire principal Abdourhamane Alassane, chargé du 1er arrondissement, assure que les recherches continuent pour appréhender celui-ci (fournisseur) et toutes les personne mêlées à cette affaire, plutôt à ce réseau. Dans cette dynamique, le compol Alassane a invité les bonnes volontés d’aider la police à débusquer les individus qui s’adonnent à ce commerce illicite et dangereux au grand marché de Bamako, avant de conseiller la population à faire preuve de prudence dans ce marché.
Quand à D.S et A.D auxquels il est reproché, la vente et la détention illégale d’armes et de munitions, ont été déférés à la MCA depuis le jeudi 3 décembre 2021, en attendant leur procès.
Par Mariam Sissoko