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Barkhane: un «dîner de travail» franco-africain à l’Elysée pour discuter de l’avenir de la lutte anti-jihadiste au Sahel

Un mini-sommet sur le Sahel s’est tenu mercredi soir à l’Elysée. Les présidents du Tchad, du Niger, du Bénin, du Sénégal ont participé à un « dîner de travail » à la présidence française. A leurs côtés, des ministres des pays du Golfe de Guinée, ainsi que les plus hauts dirigeants de l’Union européenne. En jeu : l’avenir de la lutte anti-terroriste au Sahel, dans un contexte où la menace jihadiste évolue et que les relations se sont fortement dégradées avec la junte au pouvoir à Bamako. La question d’un retrait pur et simple des soldats occidentaux du Mali est sur la table. Paris consulte donc ses partenaires avant de prendre une décision finale.

C’était un dîner de travail aux enjeux très lourds hier soir. Quelle configuration pour la lutte antiterroriste au Sahel ? Avec quels acteurs ? Déployés dans quel pays ?

Pour y répondre, la France a réuni la plupart de ses partenaires africains et européens, pour tenter de dégager un consensus sur ces questions épineuses.

En effet Paris veut à tout prix éviter une décision unilatérale. « Le redéploiement au Sahel doit venir d’un choix collectif, fruit d’un consensus », indique une source à l’Elysée.

Les Français veulent aussi éviter qu’un retrait militaire soit uniquement vu comme une conséquence de la crise entre Paris et Bamako.

Car en effet, il semble que le départ des 2500 soldats de la force Barkhane au Mali soit déjà acté. Tout comme celui des 800 hommes de la mission européenne Takuba, qui serait quant à elle dissoute.

Les militaires occidentaux pourraient se replier vers les pays voisins. Le Niger est fortement sollicité. Mais diverses options sont aussi discutées, comme la réduction des effectifs au sol et le renforcement d’opérations aériennes, avec l’utilisation de drones.

Les actions pourraient même s’étendre à d’autres pays comme la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, le Sénégal, eux-mêmes demandeurs d’un appui supplémentaire. Mais les partenaires africains ne veulent pas non plus froisser leurs populations dont une partie est réticente à l’idée de voir débarquer des moyens militaires étrangers.

D’où aussi l’intérêt d’un dîner. Pour parler des questions sensibles, face à face.

Source: RFI

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