Le vendredi 28 janvier 2022, au moins 4 personnes ont trouvé la mort dans une attaque perpétrée par un groupe de terroristes. Les faits se sont déroulés entre Songho Gare et Tilena à environ 10km de Bandiagara, selon les sources locales.
Selon N’Dinde Ongoiba, président du conseil de cercle de Bandiagara, l’attaque a occasionné la mort de 4 personnes : 2 civils deux et chasseurs. Deux personnes ont été également blessées. Aussi, faut-il ajouter que les deux civils quittaient un hameau à proximité de Pignaribagna.
La même source précise que le même jour, 4 agents du Conseil Norvégien pour les Réfugiés (NRC) ont été enlevés dans la même zone par les hommes armés non identifiés. « Les agents du NRC étaient à la préfecture pour récupérer un ordre de mission. Leur retour a coïncidé avec l’attaque, les assaillants ont donc profité pour les kidnapper » précise la source. A l’heure où nous mettons cet article sous presse, les agents n’ont pas été retrouvés. Et aussi faut-il ajouter que le nombre d’hommes armés ayant participé à cette attaque reste inconnu.
Aussitôt informés, les militaires maliens ont été déployés sur les lieux de l’attaque.
Rappelons que le Mali est envahi par les forces du mal qui terrorisent les populations. Mais depuis un certain temps, ce sont les FAMa qui terrorisent les terroristes. Pour preuve, dans leur offensive de reconquête des localités sous emprises des terroristes, les FAMa ont neutralisé 17 terroristes et récupéré 19 armes dont un lance-roquette selon un communiqué publié le 19 janvier. C’était lors d’une offensive dans la zone de l’itinéraire de Sofara, Diangassagou et Bandiagara. Dans la région de Mopti plus précisément cercle de Bankass les FAMa ont lancé une offensive avec des frappes aériennes dans le village de Sama, Sosso et Logori ayant fait plusieurs morts dont le n°2 de la Katiba Macina, Ousmane Sidibé dit Bobala, et plusieurs autres responsables terroristes.
Ces frappes sont qualifiées comme la montée en puissance des FAMa, car à l’heure où nous sommes les djihadistes, eux même viennent se livrer aux FAMa par peur de n’est pas mourir de faim ou de soif.
Tioumbè Adeline Tolofoudié
Source: LE PAYS
