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Bamako : Les prix des légumes flambent !

En dépit d’un approvisionnement correct des marchés de la capitale en légumes frais, il est observé une hausse sur les prix des légumes.

C’est le triste constat qui prévaut en ce mois de ramadan à Bamako où nombre de consommateurs ont du mal à accéder aux légumes frais Tout comme les céréales autres denrées de première nécessité (sucre, lait, huile), les prix des légumes sont  élevés par rapport à l’année dernière. En cette période de jeûne, l’on constate une augmentation légère et continue de leurs prix.
Un tour au marché de Hamdallaye « Ouolofobougou sougou », nous a permis de savoir davantage sur la flambée des prix. Fatoumata Kouyaté, grossiste, fait savoir que cette année, les légumes sont plus chers. Selon elle, l’accès difficile à l’eau  a beaucoup influé sur la capacité de production des maraichers. Ces producteurs de légumes sont obligés d’utiliser les techniques modernes d’arrosage. Ce qui leur revient un peu plus cher  par rapport à l’eau provenant  de  la  pluie.
Aussi, la vielle vendeuse indique : «Dans le passé, j’achète mes légumes à  Niono, zone Office du Niger où le maraichage est très développé. Mais actuellement, avec l’insécurité grandissante,  mon lieu d’approvisionnement a changé. Mes commandes proviennent de la zone de production située entre Kati et Kolokani (Bélédougou). Pour le moment, je vends plusieurs variétés de légumes, notamment  des tomates, poivrons, oignons, pommes de terre, concombres, aubergines, le piment».
Citant  les prix de quelques légumes, elle détaille en ces termes : « Nous déboursons  30.000 Fcfa pour le gros panier de tomate; 15.000 pour le petit panier; 4.000 Fcfa pour le sac d’aubergine ; 3.000, le sac de concombre et 35.000 Fcfa le sac de piment ». Selon elle, peu avant, ces prix n’ont pas atteint  un tel niveau.
Par ailleurs, Salimata Dembélé, revendeuse, déplore l’état des légumes produits au Mali où on assiste à l’utilisation abusive des engrais. En sa qualité de « détaillant », elle dénonce aussi la qualité des légumes, cédés  chèrement  sur le marché. « Leur conservation pose problème surtout en ce qui concerne les oignons qui perdent du poids en quelques semaines et qui nécessitent souvent de casser le prix pour leur écoulement », fait-elle constater. Avant d’estimer que cela constitue une perte sèche pour nombre de femmes commerçantes ayant peu de ressources financières.

Mahamane Maïga

Lejecom

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