Arbres et autres verdures entourant le Centre international de conférence de Bamako (CICB) ont été rasés deux jours avant la remise des clés de l’infrastructure rénovée.
C’est, nous a-t-on dit, une décision du ministre et de son nouveau directeur du CICB. Une complicité de Ndiaye Ramatoulaye Diallo et son directeur Sékou Dissa qui, sans doute est loin d’être un vert et de surcroit ne veut pas sentir la diversité biologique qui, naguère, a fait la beauté de ce grand lieu de rendez-vous des nationaux et des non nationaux.
Les nombreux arbres autour du CICB étaient le lieu de regroupement de beaucoup de gens avant les événements. De sources dignes de foi c’est ce regroupement que le nouveau maitre des lieux ne veut nullement voir encore aux abords de ce haut lieu de rencontres. M. Dissa avait dans son agenda de mettre tous les arbres à terre avant de commencer réellement son travail managérial des lieux pour, dit-on, d’empêcher les gens et principalement les journalistes de se regrouper en ces lieux avant ou après les cérémonies.
Nous croyons dur comme fer que Diallo Ramatoulaye a été embarquée par le directeur Dissa qui, dit-on, n’est pas en odeur de sainteté avec les hommes de médias qui sont les “locataires” des arbres.
Dans tous les cas, le CICB était l’un des lieux les plus verts de Bamako et aussi le lieu le moins ensoleillé et assez calme. A-t-on respecté l’environnement ? Le CICB a été rénové, mais n’a respecté ni l’environnement ni la diversité biologique.
C’est un constat que chaque fois qu’un chantier est ouvert, c’est une occasion d’abattre les arbres qui s’y trouvent. Tous les regards sont dardés sur le nouveau maître des lieux pour voir les résultats de sa nouvelle touche de directeur. Dans tous les cas, c’est la mort dans l’âme que nous avons assisté à la réouverture sans verdure de ce haut lieu d’accueil des hôtes du Mali.
Yéyandé Traoré
Source: Notre Printemps