Un pays sérieux a l’impérieux devoir de veiller sur la quiétude des populations. Que celles-ci soient issues du milieu rural ou des grandes agglomérations peu importe leur localisation.
Aujourd’hui plus que jamais la nécessité s’impose de mettre en place une antenne de la protection civile à Baguineda. La chandelle en vaut carrément le coup. Depuis un certain moment la RN 6 reliant Bamako à Ségou est en passe de devenir un véritable boulevard de la mort. Les accidents de la route deviennent monnaie courante. Malheureusement, en cas d’accident même si les gendarmes mettent les petits pieds dans les grands pour procéder aux constats, une chaine du maillon n’est jamais là : les fameux hommes de la protection civile. Pour ce faire ils sont obligés de leur faire appel pour se rendre sur le lieu du sinistre pour la prise en charge des accidentés. Généralement, ils sont basés à Bamako. Le temps de traverser la capitale pour se rendre sur place le pire peut toujours intervenir. Pour pallier à cette situation déplorable et honteuse il urge d’installer une antenne de protection civile digne de ce nom à Baguineda camp chef-lieu d’arrondissement de Baguineda défavorisée par l’absence de cette structure.
La mission de la protection de la population est une obligation des services publics en cas de catastrophe ou de situation d’urgence et de conflit armé. Pour ce faire, l’Etat assure la coordination de la conduite, de la protection, du sauvetage et de l’aide lorsque de tels événements surviennent.
Aujourd’hui plus que jamais Baguineda a besoin du renforcement de la sécurité quand on sait que la gendarmerie manque de moyens de locomotion fiable pour traquer les bandits. A cela vient encore de se greffer le manque criard de protection civile dans la localité. Il revient à nos plus hautes autorités de prendre toutes les responsabilités.
Aboubacar Eros Sissoko
Source : La Sirène