Sauver cette année scolaire 2019-2020 était une incertitude pour bon nombre de Maliens à cause de la Covid-19 qui a occasionné des longs mois de pause et le débrayage des enseignants pendant presque toute l’année. Après ces moments de coup de vent, les choses ont pu revenir à la normalité, sanctionnée par la tenue de tous les examens de fin d’année, dont celui du Diplôme d’Etude Fondamentale (DEF) et après celui du Bac de la session d’octobre 2020.
Contrairement au DEF qui a été marqué par la fuite des sujets, les épreuves du baccalauréat se sont déroulées sans aucun couac, grâce au dynamisme des autorités publiques en charge de l’éducation nationale, à travers la mise en œuvre des dispositives adéquates de lutte contre la fraude.
Ainsi, les résultats de ce renommé examen sont tombés depuis le samedi 21. De ce fait, sur 139.334 candidats, c’est 21, 56% qui ont réussi leur examen contre un taux de 25,56% pour l’année 2019. Soit une relative baisse du taux à l’ordre de 4% environ par rapport à l’année antérieure.
Selon le Directeur national du Centre des examens et concours, Mohamed Maïga sur la Chaine Nationale (ORTM1), il y a eu un taux de 21, 42% au Bac général, un taux de 30, 50% au Bac Technique et 76, 27% au Bac professionnel. De la lumière de son constat, il ressort que cette année, tous les taux ont diminué par rapport à ceux de l’année dernière et qu’en constat général, les taux sont compris de 15% pour l’académie de Sikasso et 25% qui est le plus élevé est celui de la région de Ségou. « Globalement, le Bac a légèrement chuté »a-t-il regretté.
Cette baisse de taux peut s’expliquer par de nombreuses difficultés que l’école malienne a connue depuis le début de cette année. Lesquelles sont connues par tous.
Le moins qu’on puisse dire, est que deux enseignements principaux peuvent être tirés des résultats du baccalauréat malien de cette année, à savoir la perspicacité des autorités publiques à mettre les bouchée doubles pour boucler les programmes et tenir les examens et la bonne moralité des résultats. Ce sont donc les plus méritants qui ont décroché le précieux sésame du Bac cette année. Ce mérite revient aux autorités de la transition, notamment le ministère de l’Education nationale sous le magistère du Professeur Doulaye Konaté !
Par Mariam SISSOKO
Source: Le Sursaut- Mali