De la Tour d’Afrique en passant par Yirimandjo pour rejoindre le 3è pont, les usagers subissent un vrai calvaire sur cette route, impraticable et défectueuse et en chantier depuis quelque mois. Ce qui entraine son lot de poussière.
Cette situation c’est durant toute l’année. La preuve : quand c’est la saison pluvieuse, nous circulons dans la boue ou dans des eaux stagnantes, maintenant qu’il ne pleut pas c’est la poussière qui fait partie de notre quotidien. Quand nous avons vu que la route était en construction, nous avions eu de l’espoir, mais ce chantier perdure et à amplifier la poussière. On ne peut pas porter d’habits blancs ici», déplore Ousmane, habitant à Missabougou Sema.
Selon certains usagers, ceux qui doivent passer par cet axe, pour aller en ville ou au travail, prévoient un habit de rechange. Pire, estiment-ils, au-delà d’être sali, c’est la santé même qui est également mise en danger.
Pour d’autre, même les cache nez ne suffisent plus pour se protéger. Car la poussière envahit même les chambres à coucher.
Le problème est l’arrosage de la chaussée, qui fait partie des instructions du cahier des charges pour l’entreprise exécutante, n’est fait à hauteur de souhait. En réalité, pour des chantiers en plein centre ville, l’arrosage doit se faire à chaque deux heures. Mais, là on n’arrose qu’une fois le matin et le soir.
Le même constat s’impose dans plusieurs autres quartiers de la ville où les usagers sont abandonnés à leur triste sort.
Certes, la construction de ces routes est bénéfique pour les usagers, mais, les responsables en charge de ses travaux doivent exiger des entreprises le respect de certaines normes, notamment l’arrosage des chaussées pour réduire les désagréments. Car les conséquences de la poussière pour la santé humaine sont connues de tous.
D’ailleurs, certains se demandent si les Bamakois ne sont pas condamnés à vivre dans cette pollution permanente ?
Assitan Siga FADIGA