La route Bamako-Koulikoro est depuis des années une préoccupation majeure des usagers. Elle représente pour eux un danger permanent. Vingt-une personnes tuées et plus de 360 autres blessées ont été recensés dans les accidents sur cet axe.
Les populations de Koulikoro souffrent du manque d’infrastructures routières reliant Bamako à la Cité du Méguétan. Long de soixantaine de kilomètres, le trajet entre les deux villes est un véritable danger pour les usagers non seulement à cause des camions bennes, mais aussi et surtout à cause de l’état très dégradé du goudron.
A en croire des Koulikorois, l’insécurité routière est l’une des premières préoccupations des populations depuis des années compte tenu de l’état de plus en plus gâté de la route. De Koulikoro à Bamako, la route se meurt et aucune disposition, selon eux, n’est envisagée pour rénover l’axe.
Les conséquences de cette situation, selon le gouverneur, sont 286 cas recensés pour 383 victimes, dont 21 morts.
Pour un jeune usager, le tronçon Bamako-Koulikoro doit être rénové pour la sécurité des usagers. « Il est temps que les autorités prennent en considération la situation de la route Bamako-Koulikoro. Cette route bien qu’occupant une place importante dans l’économie de la ville de Koulikoro semble ne pas attirer l’attention des plus hautes autorités du pays. Certes beaucoup d’efforts ont été déployés en matière d’infrastructure routière dans la région de Koulikoro, mais je crois que le tronçon Bamako-Koulikoro mérite d’être rénovée pour la sécurité des milliers d’usagers », plaide-t-il.
Sur le sujet les Koulikorois ont attiré l’attention du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité en visite dans leur région. Il a donné raison à ses interlocuteurs et souligné que « l’état de route de Koulikoro est scandaleux, un danger permanent pour les usagers ». Et de promettre d’en toucher un mot avec son collègue de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement.
Youssouf Coulibaly