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Audit de la nation

L’une des recommandations phares du Mouvement du 5 juin 2020-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) était l’audit de la nation. C’est dans le cadre de l’audit de la nation que l’ancien président de l’Assemblée nationale, le Secrétaire général de l’Assemblée nationale et du Conseil national de transition (CNT), le Directeur des finances et du matériel (DFM), le comptable et le contrôleur financier sont sous le verrou. Pour, dit-on, un détournement de 17 milliards de nos francs. La justice devrait les garder en résidence surveillée, saisir leurs biens pour les mettre en vente aux enchères. C’est tout. La prison centrale de Bamako est débordée. Aussi, les délinquants financiers ont dépouillé et volé tout l’argent du pays.

Selon les murmures de Bamako, treize (13) audits seraient disponibles qui concerneraient des institutions de la République: présidence de la République, primature, Assemblée nationale du Mali, Haute Cour de justice, Conseil économique social et culturel (CESC), le Haut Conseil des collectivités territoriales, la Cour constitutionnelle, la Cour suprême, la Sécurité alimentaire, la Compagnie malienne pour le développement du textile (CMDT), etc.
Le coût des institutions de la République ne se limite pas à leur fonctionnement et à l’entretien des personnalités qui les animent. Les déplacements sur le terrain occasionnent aussi des dépenses énormes et souvent des gaspillages injustifiables. «La misère d’un peuple se mesure à la splendeur de ses fêtes». Où va l’argent public et à quoi il sert ? Pourquoi dépenser 6 milliards de FCFA pour le carburant des administrations publiques alors qu’on n’a pas d’infrastructures.

L’Inter de Bamako
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