«L’Eglise Alliance Mission de Missabougou se sent ainsi investi du devoir de soutenir le Gouvernement pour la paix, le pardon et la réconciliation nationale », a promis le Pasteur DIARRA, en réponse à la sollicitation du ministre des Affaires religieuses et du Culte pour des élections apaisées dans notre pays en juillet prochain. « Chacun de nous doit rechercher la paix avec soi-même et avec ses semblables pour le triomphe de l’esprit de Dieu : l’amour dans toute sa plénitude », a-t-il insisté. À la Cathédrale de Bamako comme à l’Eglise Alliance Mission de Missabougou, en passant par la Mission internationale de Tinkélé, le ministre Thierno Amadou Omar Hass DIALLO a exprimé sa solidarité et celle du Gouvernement malien envers les chrétiens du Mali et du monde entier, avant d’inviter les leaders religieux et leurs disciples à prier pour notre pays qui s’apprête à vivre l’événement politique phare de l’année 2018, à savoir : l’élection présidentielle du 29 juillet 2018. « Ce rendez-vous politique doit être vécu comme une fête à l’instar d’un match de football, plutôt que de donner lieu à des animosités de quelque nature que ce soit», a souligné le ministre des Affaires religieuses et du Culte, après avoir exhorté au dialogue interreligieux pour renforcer la cohésion sociale et le vivre ensemble dans notre pays, mais aussi, pour favoriser le progrès et le développement du Mali. « Nous sommes au cœur du dialogue interreligieux ici, à la Mission internationale de Tinkélé, parce que nos prônes de dimanche sont ouverts à toutes les communautés, sans distinction ni exclusive », a soutenu le Pasteur Michel SAMAKE, promettant de redoubler d’effort pour jouer sa partition dans ce sens.
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14ème session du conseil d’administration de l’AGETIC
L’Agence des Technologies de l’Information et de la Communication (AGETIC) a tenu le mardi 3 avril 2018 la 14ème session ordinaire de son conseil d’administration sous la présidence de M. Cheick Oumar Maiga, Secrétaire général du ministère de l’Economie numérique et de la communication représentant le ministre Arouna Modibo Touré. Deux points étaient à l’ordre du jour de cette session. Il s’agit de l’examen et de l’adoption du rapport d’activités 2017 et du projet de programme d’activités et de budget pour l’exercice 2018. S’agissant du rapport d’activités 2017, selon le Secrétaire général du département, il porte sur les secteurs prioritaires comme la bonne gouvernance, l’intranet de l’Administration. Cela avec le renforcement des capacités de pilotage et d’accompagnement de l’AGETIC, le développement et l’implémentation des applications gestion du e-conseil des ministres, la gestion des consultations restreintes et des démarches administratives. Il y a aussi la popularisation de l’accès à internet avec la connexion de 4 communes (Tominian, Bla, Siby et Dangassa), l’éducation et le renforcement des capacités qui s’est traduit par la connexion des CAP de Kangaba, Dioila, San et Banamba. Quant au projet de programme d’activités et de budget 2018, le Ségal expliquera qu’il a été élaboré dans le cadre du budget programme dont l’objectif global est de consolider et d’approfondir l’informatisation de l’Administration. Sur le plan du développement de contenus et des applications, la priorité sera donnée en 2018 à la consolidation et à l’utilisation des outils de communication entre l’administration et les citoyens. S’agissant de la popularisation de l’accès à internet, l’AGETIC prévoit la connexion des 6 communes du district de Bamako afin d’offrir internet aux citoyens par Wifi gratuit. Aussi, dans le cadre de l’éducation et du renforcement des capacités, l’AGETIC entend poursuivre le projet pour 4 groupes scolaires. Pour ce faire, un budget de 2 milliards 898 millions 577 mille F CFA a été adopté par les administrateurs de l’AGETIC. A retenir qu’à l’issue des travaux, le Conseil d’Administration a pris des décisions et fait d’importantes recommandations et que la particularité de ce Conseil réside en sa dématérialisation totale, car chaque membre a pu accéder aux différents documents via l’application mobile « eCA », conçue à cet effet, accessible sur leur tablette connectée.
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CHANGEMENTS CLIMATIQUES : LE RENDEZ-VOUS HISTORIQUE DE BAMAKO
Notre capitale a accueilli le 2ème dialogue structuré entre le Fonds vert pour le climat et la Région Afrique. Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, a présidé, le mardi 3 avril 2018 à l’hôtel de l’Amitié, l’ouverture des travaux du 2ème dialogue structuré entre le Fonds vert pour le climat (FVC) et la région Afrique, en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Keïta Aïda M’Bo.
Etaient également présents le directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, Howard Bamsey, à la tête d’une forte délégation, des participants venus des 54 pays d’Afrique et plusieurs invités.
Deuxième du genre, après celui tenu en Afrique du Sud en 2016, le dialogue structuré du FVC a offert l’opportunité aux parties prenantes de discuter des facilités d’échanges et d’apprentissage en vue d’améliorer la qualité du processus de programmation et d’obtenir de solides résultats à court, moyen et long termes dans le cadre du développement durable. Il a consisté aussi et, surtout, à travers cette rencontre continentale, à offrir aux responsables africains l’occasion de partager les points de vue et les expériences de leurs pays respectifs sur le changement de paradigme vers un développement durable à faibles émissions et résilients aux affres du climat. Il a été aussi question d’accroître davantage la compréhension du Fonds par les autorités nationales désignées et les points focaux et procéder à des mises à jour sur les derniers développements des Contributions déterminées au niveau national (CDN) et la planification de l’adaptation. La rencontre de quatre jours a permis, par ailleurs, de s’appuyer sur la feuille de route et le plan d’action élaboré pour l’Afrique en engageant les entités accréditées et le Fonds vert pour assurer une articulation des propositions de financements concrètes avec des impacts significatifs et visibles. Les pays africains seront aidés à identifier les entités accréditées et autres partenaires qui soutiendront la conception et la mise en œuvre des propositions de financement pour le Fonds vert. Bref, le dialogue structuré de Bamako devra contribuer à approfondir la compréhension des besoins des pays et à faire le point sur les progrès réalisés. Le directeur exécutif du FVC a salué l’engagement des autorités maliennes à lutter contre les conséquences des changements climatiques, comme en témoigne la présence du chef de l’Etat à la rencontre. Le patron du FVC a expliqué les missions de son organisation. Fruit d’un consensus réunissant 194 gouvernements et lancé fin 2011, le FVC est le mécanisme financier de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Il a pour objectifs de limiter ou de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les pays en développement et d’aider les communautés vulnérables à s’adapter aux impacts déjà ressentis des changements climatiques.
Par Inf@sept