Mamadou Ongoïba, âgé seulement de 18 ans, fils d’Issa et de Sanata Goïta, domicilié à Sikoroni en Commune I du district de Bamako a abandonné son métier de boucher pour verser dans le braquage qui rapporte le plus à ses yeux. Il a intégré une bande qui opère dans le district et à la périphérie.
A la différence de nombreux autres braqueurs qui possèdent des pistolets de fabrication artisanale, Mamadou s’était procuré un pistolet automatique, une arme de guerre. Selon toute vraisemblance, son fournisseur fréquente la boîte de nuit Byblos, sise à l’Hippodrome en Commune II. C’est en tout cas l’information qui s’est révélée fondée après sa vérification par la Brigade de recherche du commissariat de police du 3 è arrondissement qui l’a interpellé le mercredi 10 décembre dernier quand il sortait de cette boîte. Mamadou a été trouvé effectivement en possession de cette arme de guerre, garnie de deux cartouches.
A son interrogatoire, il a confessé qu’il était venu payer le reliquat des 80.000 F CFA, représentant le prix d’achat de l’arme.
Il a confié aussi à l’enquêteur que sa bande opère dans le district, notamment à Quinzambougou, à la périphérie comme Moribabougou et Kambila, derrière Kati où ajoute t-il, ils ont braqué une Djakarta revendue ensuite à Moussablentou en Commune I. Une descente sur les lieux de l’inspecteur de police Soungalo Oumar Diarra, chef de la Brigade de recherche et d’une équipe d’intervention leur a permis de saisir trois Djakarta, numéro de cadre LP5XCHL0E0219232 ; LP5XCHLC4B0124829 et LP5XCHLC4E0136581 de provenance douteuse, les détenteurs ayant pris la fuite à la vue des agents. Les enquêtes se poursuivent pour démanteler le reste de la bande.