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Au Sénégal, l’Office de lutte contre la corruption mis en cause

Au Sénégal, la société civile émet des doutes sur la portée de l’Office national contre la fraude et la corruption. Cette structure a été créée en décembre 2012 pour lutter contre d’éventuelles tentatives de corruption. Composée de onze personnes, l’Ofnac est dirigée depuis le 27 juillet dernier, par l’inspecteur général d’Etat Nafi Ngom Keïta. Mais des organisations de la société civile, telles que le Forum Civil remettent en question l’impartialité de cet office.

L’Ofnac a été créée pour prévenir contre tout type de corruption dans les administrations, mais aussi de la part de responsables politiques. L’Ofnac peut mener des investigations et s’autosaisir en cas d’infraction.

Seulement voilà, le Forum civil émet des doutes sur « l’impartialité et la crédibilité des membres qui la composent », selon Birahim Seck, membre de cette organisation. « Là où il y a un problème c’est par rapport à la nomination des politiques, [des gens] qui appartiennent au parti politique du président de la République, explique t-til. On s’est rendu compte que le gouvernement du Sénégal n’a pas respecté ce principe d’apolitisme. Et il y a une personnalité dont le nom était cité dans des questions de drogue et de corruption, dans la Police nationale, et que cette personne-là figure aujourd’hui dans la liste des membre de l’Office national contre la corruption… »

Côté gouvernement, ces critiques suscitent indifférence et incompréhension. D’après Abdou Latif Coulibaly, le ministre chargé de la Promotion de la Bonne gouvernance, ces nominations répondent à des critères de compétence : « Ces personnes qui ont été nommées savent de façon pertinente qu’ils ne peuvent pas mener d’activité politique, dès l’instant qu’ils sont membres de l’Ofnac. Dans le cas de Codé Mbengue on dit parce qu’il a été cité dans une affaire de trafic de drogue dans la police. Mais le même Codé Mbengue a été totalement blanchi par une enquête administrative ».

En décembre, l’Assemblée nationale a voté un budget de 500 millions de francs Cfa, afin que l’Ofnac débute ses activités.

rfi

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