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Au rythme des indiscrétions : Iyad, l’embarras de l’équation du Nord

Quoi qu’on puisse en dire et pour autant qu’on l’ait dissimulé, la figure historique de la rébellion touarègue, Iyad Ag Ghali, pèse de tout son poids sur le processus de paix dans le Septentrion malien.

Effacé de la scène politique depuis sa traque par l’anti-terrorisme international, le chef d’Ançar-Dine n’en tire pas moins les ficelles en tant que bras séculier incontestable  de toutes les branches politiques  des mouvements séparatistes de l’Azawad. Aussi, n’a-t-on pas besoin qu’on le crie sous tous les toits pour s’imaginer que le sort d’Iyad fait partie des enjeux déterminants de la paix dans le Nord-Mali. Mais, quelle que puisse être la volonté des autorités de concéder des compromis à son sujet, l’intéressé figure malheureusement sur la liste noire des Nations unies comme un terroriste parmi les plus dangereux mondialement repérés. Un Etat sous tutelle internationale comme le nôtre peut-il au nom de la paix s’autoriser le luxe de passer l’éponge sur le passif de son interlocuteur de l’ombre ? Il demeure pourtant un vecteur incontestable de la même stabilité pour laquelle la même Communauté internationale se démène aux côtés du Mali.

 

Grande arnaque  à l’Edm

L’unique société distributrice d’électricité au Mali, Edm, se singularise par une pratique commercial très atypique : plus on est consommateur d’énergie, mieux on est plumé. Cette logique qui s’appliquait jadis à la géante clientèle des usines, fait désormais le malheur des consommateurs domestiques condamnés le plus souvent à la navette entre les agences et points de vente pour des réclamations. C’est au bout d’un pénible calvaire que les plus chanceux d’entre eux arrivent à trouver des travailleurs assez magnanime pour fournir des explications. Il se trouve qu’à Edm on est taxé pour le kw d’électricité du simple au double ou même au triple selon le nombre de fois qu’on est demandeur. Le paradoxe, c’est que rares sont les clients qui ont pénétré le secret et qui savent qu’il faut acheter le maximum de la denrée précieuse pour jouir des avantages du tarif minimum, faute de vulgarisation. C’est assimilable au délit d’initié.

 

 

Sada Samaké face  à son propre passif

Le ministre de la Sécurité  intérieur semble avoir mieux assimilé que tous ses autres collègues les fondamentaux de Koulouba. Les récriminations de tous ordres et de toute nature trouvent leur explication, selon lui, dans les errements du passé. Cette fuite en arrière est d’ailleurs la stratégie adoptée au départ par le pouvoir actuel qui l’a vite abandonné faute de la voir prospérer. Sada qui ne l’a pas encore compris continue de rabâcher la même chose. Il estime et soutient que tous les problèmes sécuritaires du pays se résument aux passifs hérités du régime précédent. Ce n’est pas du jour au lendemain qu’on change les comportements de la police héritée de l’ancien régime,  a-t-il  laissé entendre  devant les députés, lors de son interpellation sur la question. De quelle police nationale, serait-on tenté de lui demander, lui qui a contribué pendant longtemps à asseoir les racines de ce corps en étant ministre de tutelle jusqu’en 1999.

 

Le séparatisme  du Sud  en voie de ratisser

La tendance séparatiste sudiste a émergé à l’Assemblée nationale sous la houlette d’un parlementaire et non des moindre. Le Pr Kalilou Ouattara, élu en Commune III sous les couleurs du parti présidentiel, a étonné plus d’un en lançant son célèbre slogan «Le Nord pour les Nordistes, le Sud pour le Sudistes». A peine timidement germé et reçu au départ des tirs croisés de toutes parts, l’idée s’est peu à peu  dédiabolisée. Mieux, elle commence à ratisser large parce qu’au-delà de l’hémicycle où, la salle des réunions du professeur attirent de plus en plus de curieux, les adeptes du Forum des ressortissants et sympathisants du Sud se comptent désormais par milliers à l’intérieur du pays. A Koutiala, Yorosso, Bougouni, entre autres localités comptent déjà leurs cellules. Tout cela au nez et la barbe d’autorités qui se battent à contre-courant de la tendance avec un autre vocable : l’unité et la cohésion de la nation malienne.

 

 

La canicule tue  au lycée de Bamako-Coura

Qui se bat pour l’humanisation du milieu carcéral ? Par cette période caniculaire, il est temps pour les philanthropes de cet acabit de vêtir leurs plus belles robes. Et pour cause, il nous revient, de source digne de foi, que les décès sont devenus monnaie courante dans les rangs des détenus qui supportent moins le poids de la chaleur que toutes les autres peines qu’ils endurent en prison. Tous ne sont cependant pas logés dans la même enseigne. Il semble, de même source, que les malades du cœur sont pour la plupart autorisés à des séjours temporaires chez des médecins, mais comme il est loisible de le comprendre peu de malades de cette catégorie sont assez nantis pour en supporter les frais. Comme quoi, il est souhaitable tout simplement de ne pas y être.

 

 

De quoi Koulouba  se mêle ?

Les enjeux du très prochain congrès du Pasj sont en train de dépasser les frontières de la Ruche. Il nous revient en effet que la Colline mythique, comme toujours, a son mot à dire sur la question et aurait même levé un grand coin du voile sur  son penchant. En clair, à défaut de connaitre le candidat de Koulouba à la succession de Dioncounda Traoré, on sait au moins parmi les prétendants un qu’IBK ne souhaite pas voir à la tête de son ancien parti. Le président de la République, selon nos sources, l’a confié à certains dirigeants de la Ruche triés sur le volet qui se sont chargés à leur tour de brandir la chose comme un trophée. Ils venaient de trouver un argument plus ou moins solide pour combattre l’une des candidatures les plus sérieuses à la tête du Pasj. Le Témoin préfère garder le silence.

 

Le général Yamoussa Traoré dans la logique  de Sanogo

Arrêté à la surprise de tous pendant qu’il était chef d’état-major particulier du président de la République, le général Yamoussa Camara, ministre de la Défense sous la transition, crache royalement sur les faveurs que veulent lui accorder l’administration pénitentiaire. Il lui a été suggéré, l’option qui consiste à passer le week-end en famille, à l’abri des contraintes d’une incarcération qui dure depuis plus d’une année. Le compagnon de la junte putschiste  a vigoureusement rejeté l’offre au motif qu’il est préférable de diligenter son procès pour lui donner l’occasion de s’exprimer. C’est le même langage que l’autre capitaine général a tenu à ses interlocuteurs, lors d’une récente visite de la Commission nationale des droits de l’homme à Manantali. Les acteurs de l’ancienne junte en ont visiblement gros sur le cœur.

 

 

Seyba Diarra a perdu un œil

Très effacé parmi les putschistes du 22 Mars 2012, Seyba Diarra, dont le grade est à peine connu, a connu des fortunes diverses depuis son arrestation dans le «Faya» où, il s’était retranché pendant la vague d’incarcération consécutive à l’affaire des Bérets rouges et de disparition de militaires. De Kadiolo à Manatali en passant par Sélingué, il a fait le tour de tant de zones carcérales avant de se retrouver dans la capitale. La présence du plus impitoyable des compagnons de Sanogo s’explique par sa santé fragile. Seyba Diarra a complètement perdu l’usage de l’un de ses yeux avec les dures conditions d’incarcération qu’il subit de la part de sa garde qui n’est autre qu’une de ses multiples anciennes victimes.

 

Source:Le Témoin

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