Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Au Mali, la Minusma en première ligne

Au nord du Mali, ce dimanche 14 septembre, un soldat tchadien de la Minusma a perdu la vie. Le véhicule dans lequel il se trouvait a sauté sur une mine dans la zone d’Aguelhok. Quatre militaires ont également été blessés. Depuis cet été, la force onusienne est directement visée par les attaques jihadistes. Pourquoi cette multiplication des attaques ?

MINUSMA nord mali medecin assiste blesse

La fin de l’opération française Serval a entrainé une forte diminution des patrouilles dans le nord du Mali. La fin des ravitaillements quotidiens vers Kidal et Tessalit et des survols d’avions ou de drones, ont libéré le terrain et entrainé un retour des jihadistes qui savent se mêler aux populations.

En juin, il a donc été demandé à la Minusma de se déployer dans toute la région. « Première difficulté » , explique un cadre de la Minusma, « nous n’avons pas les moyens des Français, chaque pays doit faire avec ses capacités. Par exemple, il n’y a pas toujours de blindés pour ouvrir les convois ».

Tache difficile, il a également été demandé à la force onusienne de créer dix camps secondaires dans le nord du Mali. Un programme ambitieux qui doit durer 6 mois mais à risque car il faut acheminer tout le matériel : « creuser les puits, monter des miradors, sécuriser, tout est à faire et de fait, ça augmente les possibilités d’attaques sur les pistes », analyse un responsable militaire de la Minusma. Les attaques jihadistes touchent donc les forces armées mais également les civils.

A Gao, certains transporteurs refusent désormais d’emprunter les pistes vers Kidal, la semaine passée, le camion d’une compagnie privée qui a sauté sur une mine transportait du matériel pour les Nations unies.

RFI

Source: RFI

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance