Deuxième jour de deuil national au Mali ce dimanche 6 mars, après l’attaque jihadiste de vendredi contre un camp militaire de l’armée malienne situé dans le centre du pays, à Mondoro. Les drapeaux sont en berne sur les bâtiments publics. Un élan de solidarité s’est créé autour de l’armée malienne qui a perdu des hommes.
Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel
Les ressortissants de Mondoro résidant à Bamako organisent en principe ce dimanche une réunion. L’objectif, témoigner du soutien aux populations de cette localité du centre du Mali, mais également soutenir l’armée nationale.
Messages de soutien
Après l’attaque jihadiste du vendredi 4 mars, des messages de soutien à l’armée émanent également de partis politiques locaux, comme l’Alliance pour la Démocratie au Mali (Adéma) ou encore le Parti pour la Renaissance nationale (Paréna).
Sur le terrain, le calme est revenu. L’armée malienne contrôle à nouveau le camp de Mondoro, mais il est difficile pour les journalistes d’avoir plus de détails. Joindre par téléphone les habitants de la localité dont le camp a été attaqué reste compliqué.
Une attaque « complexe »
Le bilan provisoire, de source officielle, rapporte que 47 jihadistes et 27 militaires ont été tués. Trente-trois militaires ont été blessés, dont 21 gravement. Ces derniers ont été transportés vers un hôpital du centre du Mali pour recevoir des soins d’urgence.
Ce dimanche, l’armée malienne pourrait rendre public un nouveau bilan de l’attaque qu’elle qualifie de « complexe », avec l’utilisation par les assaillants de véhicules piégés.
Source: RFI