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Au cours d’une patrouille dans la zone de Hamdallaye ACI 2000 : des agents de police se font agresser physiquement par une professionnelle du sexe hostile au contrôle

L’équipe de patrouille du commissariat de police du 14ème arrondissement avait tourné plusieurs fois dans sa zone d’intervention cette nuit de dimanche 26 octobre 2014, avant d’arriver vers 1h 30 mn devant un bar situé dans la zone ACI 2000 à Hamdallaye. Malgré l’heure tardive, ça grouillait de monde ici. Disciples de Bacchus, coureurs de jupons ou professionnelles du sexe comme Ami Camara, la présence d’empêcheurs de tourner en rond appelés policiers n’est pas du tout appréciée. Carrément ronde, elle portait un semblant de tenue qui laissait la possibilité aux éventuels clients d’admirer ses rondeurs. Et quand les patrouilleurs ont commis l’erreur non pas de la marchander mais de l’importuner en lui demandant ses pièces, Ami ne s’est pas laissée faire.

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Quand le véhicule de l’équipe de patrouille s’est immobilisé, Ami Camara, 23 ans, sachant bien qu’elle n’a pas de pièces, n’a pas cherché à se mettre à l’abri. Peut- être était-elle assez saoul pour courir ? En tout cas la tenue qu’elle portait démontrait à suffisance qu’elle attendait tout le monde sauf la police.

Quand un agent lui a demandé de sortir ses pièces, elle n’a pas bronché. Interrogée une seconde fois, Ami a répondu par des injures grossières aux dires du chef de l’équipe de patrouille. Quand l’un des agents l’a approchée, elle n’a pas fait que de la résistance physique, elle a engagé avec ce dernier, le corps à corps.

C’est alors que d’autres agents entrent dans la danse pour l’embarquer manu militari à bord du véhicule. Devenue enragée, Ami s’attaqua physiquement aux autres passagers retrouvés à bord, puis après à un agent dont elle arracha les épaulettes.

Elle n’avait pas terminé pour autant. Profitant d’un moment d’inattention, elle mordit un autre agent à la cuisse. En l’espace de quelques minutes, Ami Camara a dressé tout le monde contre elle seule. Placée en garde à vue à l’arrivée au poste de police, elle se confondit en excuses le lendemain matin au moment de l’interrogatoire. A la croire, c’est la faute de l’alcool. Circonstance aggravante ou fait justificatif ? Ami Camara a été déférée pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions.

 

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