Pour la 3ème fois depuis l’arrivée de Rock Marc Christian Kaboré, la capitale du Faso a subie l’assaut de forces destructrices, laissant les populations sous le poids d’un choc moral, profondément blessées et attristées dans leur âme, dans leurs corps par la brutalité des attaques dont elles font l’objet depuis.
C’était vendredi dernier et, c’est le GSIM qui, réussi la prouesse de frapper le Faso dans son cœur, le siège de ses armées. C’est vraie qu’une attaque terroriste n’a ni de lieu, ni de temps, mais ce qui s’est passé dans la capitale du Burkina vendredi matin, dans les environs de 10 heures, en plein jour et sur deux sites normalement très bien sécurisés, laissent pantois le plus avisé des analystes. L’état major des forces de défense et de sécurité du Faso et la chancellerie française. Des morts et des blessés et d’importants dégâts matériels. Mais au delà du nombre des victimes décédées ou blessées, c’est la méthode et les cibles qui choquent tout en relevant au passage, leur énorme insolence. Comment sont-ils arrivés à pénétrer dans l’enceinte de l’état-major des armées du Faso ? Que voulaient-ils donc ces terroristes en s’attaquant à des cibles qu’ils savaient difficiles à conquérir et garder ne serait-ce qu’une petite moitié de journée ? Ils n’ont douté un seul instant que leurs cibles riposteraient mais pourtant ils sont passés outre, dix assaillants au moyen d’une voiture bourrée d’explosifs. La seule leçon qu’on peut retenir de cette attaque barbare, en plus du nombre élevé des victimes, c’est que ces bandits ne sont pas prêts de désarmer, mieux, ils affichent une détermination inouïe, une manière de démontrer leur mépris surtout en ces temps de la mise en place de la force conjointe, communément appelée G5 Sahel.
Haman Khadra
Par La Nouvelle Patrie