Le dimanche 27 Février dernier, dans le cercle de Djiné, commune rurale de Femaye, les villages de Perta, Taga et Koumaga ont été les cibles des attaques terroristes coûtant des vies humaines. (Image d’illustration)
Le bilan total des ces actes terroristes perpétrés par les hommes non identifiés contre les villages de Perta, Taga et Koumaga, tous dans le cercle Djiné est de 2 morts et 4 blessés graves.
Selon une source locale, des individus lourdement armés venus en mots et pukap, ont attaqué respectivement lesdits villages sans aucune l’intervention militaire.
Les forces armées maliennes informé de la situation au moment des faits n’ont pas réagi, nous a-t-on informés. Dans les mêmes villages, plus de 200 têtes de bœufs ont été expropriés par les hommes armés, la semaine dernière, selon un témoin. Ces attaques interviennent au moment où les départs des forces françaises Barkhane et Takouba, sont demandés par les autorités de la transition.
Selon les informations recueillies auprès de la population, plusieurs villages de la commune rurale de Femaye dans le cercle Djiné, sont toujours sous l’emprise des groupes terroristes et soumis au respect de la Charia. Même si les informations portant sur la libération du Marebougou dans la même commune, bondent les réseaux sociaux, un accord a été signé entre la population dudit village et les groupes jihadistes.
Les autres villages environnants hostiles à cet accord son toujours victimes de vols de bétails, l’enlèvement et des attaques terroristes. « Nous demandons aux autorités de la transition d’arrêter des probagantion, enfin de chercher une solution durable face à ce l’insécurité grandissante dans le cercle de Djiné », a déclaré un ressortissant de Femaye.
Depuis 2013, après l’apparition du mouvement indépendantiste et du groupe jihadiste au Mali, notre pays est plongé dans un crise sécuritaire et conflit intercommunautaire auxquels sont ajoutés des braquages, des vols des bétails qui se sont propagés au centre au Burkina Faso et du Niger voisins. Ces attaques se produisent dans un contexte incompréhensif selon certains observateurs nationaux malgré les interventions de la force française Barkhane, de l’ONU, et d’une force conjointe de cinq pays sahéliens,
Adama Konaté
Source: L’Observatoire