L’attaque d’un des checks point de la ville de Niono, dans la Région de Ségou, survenue aux environs de 1h30, hier jeudi 21 décembre, s’est soldée d’un bilan d’un soldat malien mort et cinq terroristes tués. Le Département de la Défense et des Anciens Combattants du Mali a confirmé l’information à travers la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA).
Le Cercle de Niono est situé à plus de 300km de la capitale malienne, Bamako. Tôt ce matin, du jeudi 21 décembre 2017, aux environs de 1 h 30 mn, un check point des FAMA (Forces Armées Maliennes) a été attaqué par des terroristes. « Au cours de cette agression, les FAMA ont, malheureusement, enregistré une perte en vie humaine et un véhicule perdu. Les FAMA ont engagé les poursuites », affirme la DIRPA.
Selon d’autres sources, les assaillants ont emporté un véhicule de l’armée malienne.
Toutefois, les FAMA ont vigoureusement réagi, repoussant ainsi les auteurs de l’attaque.
A cet effet, selon le site d’information de l’Armée, 5 terroristes ont été tués.
Au moment où nous mettions sous presse, d’après une source locale, la psychose était de taille dans le quartier de Sorowele, là où se trouve le check point attaqué à la sortie de la ville.
« La nuit du mercredi au jeudi, aux environs de 1h30 mn, nous entendions des crépitements des armes. Il y a eu un grand bruit, je crois que cela venait du 12/7. Jusqu’à présent les Habitants de Sorowele sont terrifiés », témoigne un enseignant du secondaire en service dans la ville de Niono.
Faut-il rappeler que la localité de Niono vit depuis plusieurs mois sous la menace terroriste. Le 16 novembre dernier, le Président du Tribunal du Cercle, Soungalo Koné, a été enlevé à son domicile par des Hommes armés avant qu’il soit apparu dans une vidéo, en début décembre dernier, appelant l’Etat à libérer les terroristes détenus et à appliquer la Charia. Aussi, il y a un an, beaucoup de détenus se sont évadés de la prison de Niono après une attaque orchestrée par un groupe d’assaillants terroristes retrouvés.
Oumar Diakité : LE COMBAT