L’Alliance du secteur privé pour la promotion de la santé au Mali (ASP – PSM) en collaboration avec l’ONG santé sud a organisé, du 13 au 14 décembre 2017, l’atelier national sur l’informatisation des centres de santé de premier niveau par le dossier médical partagé (Projet Data santé) à l’Hôtel Radisson Blu de Bamako. La rencontre était présidée par le représentant du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Dr. Salif Samaké en présence du président de l’Alliance, Karamoko Nimaga et du représentant du groupe de la Banque Mondiale, Boubacar Sidiki Walbani.
Dans son intervention, le président de l’Alliance du secteur privé pour la promotion de la santé au Mali (ASP – PSM), Karamoko Nimaga a indiqué que le présent atelier était essentiellement accès sur le dossier médical partagé qui est projet pilote financé par l’AFD (Agence française de développement). Selon lui, il s’agissait pour cet atelier de voir la possibilité de l’interopérabilité entre le système informatisé déjà au niveau de l’Etat et le secteur privé. A en croire, il s’agit, alors, de prendre en compte les préoccupations de tous les utilisateurs pour trouver un logiciel consensuel, inclusif à tous les niveaux (privé – public) et de chercher un financement par rapport à ce logiciel afin de faire un passage à échelle pour alimenter le système sanitaire du pays. De son côté, le représentant du groupe de la Banque Mondiale, Boubacar Sidiki Walbani a noté que ledit atelier sur le dossier médical partagé constitue pour le groupe de la Banque Mondiale un aboutissement dans l’appui qu’elle apporte au gouvernement du Mali en matière d’amélioration du climat des affaires dans le secteur de la santé et de la gouvernance du système sanitaire dans son ensemble. Au terme des échanges, il ressort la nécessité d’une prise en compte suffisante des structures privées dans le SIS (Système d’information sanitaire) et la communication ou l’interopérabilité entre les logiciels au niveau du privé et du public. L’atelier a également permis de faire l’état des lieux sur l’interopérabilité des différents logiciels afin d’aboutir à un outil consensuel, inclusif prenant en compte les préoccupations de tous les acteurs dont le financement doit être assuré par l’Etat, le Secteur privé et les PTF.
Moussa Dagnoko
Source: Le Républicain