Le président de l’Association Ir Ganda, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, a animé, mercredi dernier, une conférence de presse au cours de laquelle il a évoqué les conclusions de l’assemblée générale tenue du 27 au 29 décembre 2019 à Tombouctou.
La reconduction du présidant sortant du bureau exécutif, la mise en place de plusieurs commissions techniques, la formulation de plusieurs recommandations sur des thématiques relatives à la culture, à la sécurité, à la paix et la cohésion sociale, les enjeux de la régionalisation et la sécurité alimentaire étaient les principales conclusions de la rencontre de Tombouctou qui a regroupé environ 3.000 participants, a relevé le conférencier.
Ousmane Issoufi Maïga a rappelé que la période 2017-2019 a été consacrée à la consolidation des bases de l’association afin d’asseoir sa légitimité.
« Nous avons travaillé à rendre visible l’association au niveau de toutes les institutions de la République, au niveau local, national et international et aussi à travers des rencontres avec des associations sœurs et amies, ainsi que les mouvements armés et certains partis politiques», a-t-il indiqué. Ces différentes rencontres, a poursuivi le président Maïga, ont permis de dissiper des tensions nées des incompréhensions. La conférence de presse a été l’occasion pour lui de lever toutes équivoques sur les objectifs d’Ir Ganda.
Il a souligné que cette association n’est ni un mouvement armé, ni un parti politique, encore moins une association religieuse, mais une organisation à but non lucratif et qui défend les valeurs et la culture songhoï.
Selon l’ancien Premier ministre, le mot communauté, tel qu’il est employé ici, n’est pas synonyme de communautarisme, d’enfermement sur soi ou le rejet des autres, mais plutôt une faîtière œuvrant dans le sens de la défense des intérêts économiques, sociaux, culturels et moraux de l’ensemble de ses communautés.
Aboubacar TRAORÉ
Source: Journal l’Essor-Mali