La Commune rurale de Safo, à l’instar des autres Communes du Mali, a abrité du 11 au 12 décembre dernier les travaux des Assises nationales de la refondation (ANR) au niveau communal. La session a été présidée par le 3e maire de la Commune, Ibrahim Coulibaly.
Plus de 100 participants venus N’zorokoro, Falayan, Tassan, Chôdo, Sériwala, Dabani, Dognoumana, Kodialani, Somabougou, Donéguébougou, Sirababougou, Kôla, Torodo et Safo. Toutes les sensibilités sociopolitiques de la commune étaient présentes. Les élus communaux, les autorités coutumières et traditionnelles de la commune, les chefs des services communaux, les représentants des syndicats des enseignants, les représentants des partis politiques de la commune, les représentants des confessions religieuses, les représentants des associations et des organisations de la société civile, les représentants des jeunes, des femmes et des commerçants détaillants de la commune, aussi la presse. Les travaux de ces Assises nationales de la refondation étaient présidés par Ibrahim Coulibaly ? 3e adjoint au maire de Safo.
Ils se sont penchés sur treize thématiques portant sur les questions politiques et institutionnelles, la gouvernance électorale, la défense, la sécurité et la souveraineté. Aussi, la lutte contre le terrorisme, les questions géostratégiques et géopolitiques sans oublier la justice et les droits de l’homme. D’autres thèmes comme la transition numérique-médias, la politique étrangère et coopération, le dialogue social, le développement économique, industriel et rural. Les regards ont également porté sur les questions économiques et financières, la santé et affaires sociales, l’humanitaire, etc.
Chaque thématique a été bien expliquée en français puis en bambara pour une bonne compréhension. Après plusieurs discussions sur les questions posées des compromis ont été trouvés. Des points de divergences s’opposaient tantôt entre les participants mais souvent un vote à main levée les permettait de les séparer.
Les participants ont recommandé la prolongation de la transition pour une durée supplémentaire de deux ans. Les participants ont suggéré qu’on donne du temps pour bien réfléchir sur les questions car le moment est court. Les deux jours sont insignifiants pour traiter toutes les questions de la vie de la nation.
Diokolo Doumbia, secrétaire général de la mairie ne cache pas ses satisfactions : « Je suis très ravi car les participants ont répondu massivement à l’appel et ont travaillé sans relâche durant les deux jours. Les rapports issus de ses Assises nationales niveau commune seront directement envoyés au sommet », a-t-il promis.
Sadio Niaré, notable à N’zorokoro, affirme : « ces assises permettront de trouver un médicament pour soigner notre pays qui est malade depuis longtemps. Mais, je voudrais demander aux autorités de la transition de travailler avec ses résolutions proposées ».
Abou Safouné Diarra
(stagiaire)
Source: Mali Tribune