Le Rassemblement pour le Mali (RPM), l’ex-parti présidentiel, a rejeté les conclusions des Assises Nationales de la Refondation dont la phase finale s’est tenue du 28 au 30 décembre 2021. C’était lors des 3èmes Assises de son Comité central. Pour son président, Dr Bocary Tréta, les ANR n’ont de raison que la prolongation illégitime et inacceptable de la Transition.
En effet, le mardi, 28 décembre 2021 au moment où se tenaient, au CICB, les travaux de la phase finale des Assises Nationales de la Refondation initiées par les autorités de la Transition, le Rassemblement pour le Mali (RPM) tenait au Palais de la culture de Bamako les 3èmes Assises de son Comité central.
Au compte cette 3ème assise de leur Comité central, les tisserands ont évalué l’état de mise en œuvre des résolutions générales du 4ème Congrès ordinaire et de la 2ème session du Comité central, les actes de la retraite du parti du 10 octobre 2020 dans le cadre d’une évaluation de l’état de fonctionnement global de l’ensemble des structures et organes du parti. Ils devaient aussi pendre des mesures visant à renforcer les capacités opérationnelles des organes centraux du parti en vue surtout des futures élections générales…
Lors cette rencontre, le président du parti du tisserand, Dr Tréta, a reconnu le besoin d’améliorer le cadre juridique et institutionnel de la 3èmr République, particulièrement en ce qui concerne les élections au Mali. La thématique « Réformes politiques et institutionnelles », dit-il, était également au centre des débats du Dialogue National Inclusif (DNI) du 14 au 22 décembre 2019. Ce cadre de dialogue n’avait-il pas été plus inclusif et consensuel que les Assises Nationales de la Refondation qui se tiennent actuellement ? Et les recommandations formulées ne sont-elles pas encore d’actualité ? se demandait le président du parti RPM.
C’est pourquoi, dira Dr Bocary, Treta, les ANR ne visent que la prolongation de la transition. «Elles n’ont de raison que la prolongation illégitime et inacceptable de la Transition. Elles n’ont d’objectif que de séduire les moins vigilants, les moins avertis et le ralliement de quelques hommes politiques et de la société civile dont le souci n’est aujourd’hui que de se maintenir au pouvoir, sachant de toute évidence qu’ils n’ont aucun appareil politique pour conquérir le pouvoir par les urnes. Elles n’auront de conclusions que la redite des résolutions du DNI et des foras antérieurs », martèle le président du RPM.
«Le parti RPM, pour sa part, demeure constant et fidèle à toutes les positions qu’il a assumées ensemble avec les partis membres et de l’alliance « EPM » et du Cadre d’échanges des partis et regroupements des partis politiques pour une Transition réussie au Mali.
Il a ensuite réaffirmé la ferme décision du parti RPM «de rejeter, sans ambiguïté, la mise en place au forceps par le Premier ministre de la Transition d’un Organe unique de gestion des élections dont les contours restent flous, mais surtout clivant, et cela dans un délai imparti à la transition. Nous rejetons également l’organisation des Assises Nationales de la Refondation qui sont inopportunes au regard des foras déjà tenus dont les recommandations restent d’actualité. Aussi, vouloir conférer un caractère obligatoire à ses résolutions est contraire à tous principes démocratiques et républicains », déclare Dr. Bocary Treta
Zie Coulibaly.
Source : Plume Libre