Les rideaux sont tombés la semaine dernière sur la configuration du nouveau parlement malien. Il est formé de cinq groupes parlementaires. À peine constitué le groupe parlementaire Fare- Sadi se déclare porte parole de toutes les couches de la société et inscrit son action en faveur de la politique du Projet présidentiel pour l’honneur et l’avenir du Mali et pour le bonheur des Maliens.
Fare Sadi est un groupe parlementaire composé de dix députés qui sont : Daouda Coulibaly, Abdoulaye Dembélé, Souleymane Diarra, Amadou Araba Doumbia, Abdoulaye Fofana, Nanko Amadou Mariko, Oumar Mariko, Baferemé Sangaré, Guédiouma Sanogo, Alassane Tangara. Dans leur déclaration politique, ce groupe parlementaire se veut être la porte parole de toutes les couches de notre société victimes à quelque titre que ce soit de l’arbitraire ou d’abus, d’où qu’ils viennent. Le groupe affiche dans sa politique une réelle volonté d’apporter des changements à tous les secteurs d’activité. S’agissant du monde rural, il estime qu’il est inadmissible qu’au 21ème siècle, nos braves paysans soient contraints de pratiquer une agriculture de subsistance, avec des outils de production rudimentaires, totalement tributaire d’une pluviométrie chaque année incertaine. Au niveau du monde du travail, il entend œuvrer pour l’augmentation faible des salaires face à l’envolée des prix des denrées de première nécessité.
Pour ce faire, il demande au Gouvernement d’engager une réflexion sérieuse et approfondie en vue de procéder à un relèvement substantiel des salaires et émoluments des travailleurs. A cela s’ajoute le problème de chômage des jeunes. Car estime t-il, le chômage des jeunes est devenu endémique, et constitue une véritable bombe à retardement. Pour prévenir cette explosion sociale qui couve sous la cendre, il propose l’application d’une véritable politique d’emploi accompagnée d’une formation en esprit et création d’entreprise à tous les niveaux d’enseignement. Fare Sadi, pointe du doigt trois secteurs d’activité à savoir l’éducation, la santé et la justice dont les programmes nécessitent d’être évalués pour trouver des solutions adéquates. Sur le plan international, il demande au Gouvernement de veiller à ce que les accords dont le Mali est partie sauvegardent notre indépendance et notre souveraineté nationale et de soumettre pour examen tout accord de portée internationale à l’Assemblée Nationale.
Boubacar SIDIBE
SOURCE: Le Prétoire