Sous la coprésidence du Ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, et de celle du Conseil National du Patronat (CNPM), le Groupement Professionnel des Agences de Communication et Régies Publicitaires du Mali (GPAC) a organisé, le jeudi 16 juin 2022, sa 8ème Assemblée générale au siège du CNPM. A l’ordre du jour de cette rencontre : le bilan des réalisations, les défis et perspectives.
En ouvrant les travaux de l’assemblée générale ordinaire du GPAC, le ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Modernisation de l’Administration,
Harouna Mamadou Toureh, a insisté sur le rôle du GPAC dans le cadre du projet “Mali Debout”. Tout en saluant le GPAC dans sa prise de position pour un Mali en paix, il a exprimé toute sa gratitude dans le cadre des activités menées par le GPAC. « Communiquer, c’est sensibiliser, c’est informer », a déclaré le ministre.
L’enjeu principal de l’assemblée générale ordinaire, outre la présentation et la validation du rapport financier, la présentation et validation du plan d’actions, et les amendements des textes, est la validation du plan d’actions pour la période 2022-2023 qui permettra de fixer le cadre des interventions et activités du bureau pour la période indiquée. Elle était également l’occasion d’amender les textes de l’organisation pour les adapter à certains besoins pratiques et favoriser l’adhésion de nouveaux membres à travers deux nouvelles catégories, à savoir : les agences digitales et les agences évènementielles.
La présentation du site internet officiel du GPAC a été appréciée par l’assistance.
Des remerciements ont été adressé au bureau du GPAC, aux membres de l’organisation pour leurs engagements et implications dynamiques, aux autorités du pays, notamment le ministère en charge de la communication, pour la disponibilité et la bonne qualité de la collaboration, à tous les partenaires du GPAC (les médias, les annonceurs, les artistes, les municipalités, etc.) avec lesquels Sidi Dagnoko (président du GPAC) et son équipe travaillent au quotidien, et au personnel des agences mobilisées dans les différentes entreprises face à la crise et au contexte économique difficile du pays.
Le GPAC, Groupement professionnel des Agences de Communication et des régies publicitaires du Mali, est un syndicat patronal affilié au CNPM. Cette organisation, créée en 2011 compte, à ce jour 96 membres et est animée par un bureau de 16 personnes dont les membres sont les chefs d’entreprises ès qualité.
Les agences conseil en communication, les agences de communication et les régies publicitaires sont les membres du GPAC.
Présent à la cérémonie, le représentant du Maire de la Commune IV, Abdallah Yattara, a salué le travail des publicitaires.
Le message de la Commission d’Installation des Panneaux Publicitaires (CIP), transmis par le conseiller municipal Alou Diabaté, était clair. Puisqu’il s’agit, selon lui, de travailler en pour assainir le secteur. « Notre commission autorise et désinstalle les panneaux, sur la base des lois, depuis la signature d’une convention signée le 9 janvier 2020. Nous travaillons à Bamako, Kati, Kalabancoro, et bientôt, nous serons dans d’autres régions », a-t-il dit.
Aux dires de Diabaté, sur les 4000 panneaux recensés sur ces trois rayons Bamako-Kati-Kalabancoro), plus de la moitié ne sont pas aux normes, donc « sont non-agréés ». Le président du CIP a insisté sur sa mission qu’est la protection des Agences de Communication. Il a dénoncé la concurrence déloyale sans oublier d’exhorter à une meilleure organisation du secteur en cours avec des mesures draconiennes.
Mahamadou Koné, dans le message de l’ORTM, tout comme Bandiougou Danté de la Maison de la Presse, ont évoqué leur partenariat avec le GPAC. « Il faut réglementer les médias en ligne et faire quelque chose pour la prolifération des médias », a notamment dit le président de la Maison de la presse.
Le vice-président de la commission provisoire du CNPM, Ibrahim Diawara, dira que le GPAC est important et joue un rôle important dans le secteur. Il a exhorté ses membres a toujours œuvré pour la paix.
Le président de la Commission provisoire du CNPM, Soya Golfa, qui a décrit 39 groupements au sein de son institution, a livré un message de paix et a laissé entendre avec espoir qu’une solution sera bientôt trouvée sur le différend au niveau du CNPM. Ces derniers (Soya et Diawara) ont tous exprimé leur détermination à peser de tous leurs poids pour changer la donne.
« Nous tenons bon et nous menons nos activités, notamment cette assemblée financée par les membres. » Ce constat est de Sidi Dagnoko qui dans sa synthèse de bilan d’activités, a demandé la minute de silence. Et S. Dagnoko de rappeler que l’organisation des rencontres, la participation à Ségou à l’atelier de réflexion, le 27 février 2021, afin de proposer la régulation du secteur, sans oublier la convention GPAC-Mairies de Bamako et environnantes dans le cadre de la campagne de sensibilisation, figurent en bonne place dans les activités menées.
Toujours selon le président du GPAC, la crise multidimensionnelle que traverse le pays et qui s’accentue en plus du Covid-19, a fait chuter les activités de plus de 50%. Malgré tout, a assuré le manager de McSpirit, son « équipe travaille ».
Dans la foulée, il a annoncé deux projets phares pour cette année. Primo, la semaine de l’information, de la communication ; et secundo, le processus des innovations.
« Nous allons travailler avec le ministère de la Communication pour récompenser au sens propre du terme et mettre fin à la récompense des performances achetées, biaisées », a-t-il indiqué.
Sarr
Source: Les Échos- Mali