Consterné par l’enlèvement et l’assassinat lâche de sept personnes dans le village Nangarabakan, dans la commune de Sokolo, le 21 février dernier, le parti SADI de Dr Oumar Mariko fait part de son indignation dans un communiqué signé par le Secrétaire aux Relations Extérieures du Bureau Politique National dont la teneur suit : « Le parti SADI a appris avec consternation l’exécution de sept personnes enlevées ce mercredi, 21 février 2018 pendant qu’elles célébraient le baptême de leur enfant dans le village de NANGARABAKAN (commune de Sokolo).
Il s’agit de :
1) Modibo Hammadi BAH dit Bailo, chef de village de Diadia (père de l’enfant) ;
2) Mama MODIBO BAH (fils du chef de village de Diadia) ;
3) Hammadi BAH dit Bogho (neveux du chef de village ;
4) Ibrahima BAH (grand frère du chef de village de Didia);
5) Allaye Bara CISSE ;
6) Brehima SOW (imam) ;
7) Samba SOW (neveux de l’imam).
Nous avons déjà connu ces pratiques entre 1991 et 95 dans le nord Mali.
Certains de ceux qui étaient à la manœuvre en 1991-95 se retrouvent encore aujourd’hui aux commandes de l’appareil d’Etat.
Le parti SADI exige que la lumière soit faite sur les événements d’hier dans le village de Nangarabankan, que les auteurs et les commanditaires de ces assassinats soient traduits devant la justice.
Le parti SADI s’alarme des informations faisant état d’arrestations de personnes sur la seule base ethnique dans les zones de : Niono (km 39), Diabaly, Sokolo, Nampala, Soumpi (Attara) et dans le Kareri.
Le parti SADI rappelle que l’exécutif actuel a toujours utilisé la violence chaque fois que son projet politique est contrarié : Elections bâclées et annulées de 1997, affrontement entre militaires maliens le 30 septembre 2013, Kidal en mai 2014, l’incitation à la création de milices ethniques…..
Le parti SADI appelle le peuple malien à se mobiliser pour mettre fin au système de prédation installé par « les Patriotes et Démocrates » auto- proclamés en votant massivement contre IBK ET TOUT PARTI ISSU de L’ADEMA aux élections prochaines.
Le part SADI s’incline devant la mémoire des victimes de ce conflit absurde et appelle nos forces de défense et de sécurité à éviter d’être le bras armé du système de prédation installé par certains cadres de l’Adema et les partis qui en sont issus depuis 1992 ».
Source: Le Matinal