Sept années après la signature d’une convention avec la société marocaine Ozone, et alors que cette dernière arrive à terme en février 2023, l’État va rouvrir le marché de l’assainissement de Bamako. Un Conseil de cabinet spécial s’est tenu en début de semaine sous la présidence du Premier ministre. Selon le quotidien national L’Essor, le constat dressé est le « non respect des engagements » du prestataire actuel. Signé en février 2015, le contrat confiait pour huit ans à Ozone Mali la collecte des ordures, le balayage des rues et des trottoirs, l’évacuation des déchets au dépôt final.
La question du financement de ce contrat colossal, d’un montant de 9 milliards de francs CFA par an, reste cruciale. Durant la mise en œuvre du contrat, Ozone s’était plaint à plusieurs reprises de retard de paiements de plusieurs mois. Le modèle à l’étude portait sur la prise en charge des coûts par les populations, des poubelles à la décharge finale.
Un appel d’offres pour le recrutement d’un nouvel opérateur devrait être bientôt lancé, assure le ministre Koné. Selon lui, priorité sera désormais donnée aux entreprises nationales. On se souvient qu’en 2015 les GIE et autres opérateurs locaux avaient protesté contre le choix d’alors.
Fatoumata Maguiraga
Source : Journal du Mali