La nouvelle carte de presse est désormais disponible. C’est à la faveur d’une conférence de presse que le ministre en charge de l’Economie Numérique et de la Communication, M. Arouna Modibo Touré a donné l’information. La conférence s’est déroulée à la Maison de la presse, en présence de plusieurs patrons de la presse.
Pour l’innovateur ministre de l’Economie Numérique et de la Communication, M. Arouna Modibo Touré, la mise à disposition de cette carte est le fruit de la volonté des hautes autorités et des hommes de médias pour contribuer à l’assainissement et à la professionnalisation du paysage médiatique.
A ses dires, la nouvelle carte de presse est plus sécurisée et dispose d’amples informations.
Expliquant le format de la nouvelle carte, le ministre souligne que la nouvelle carte est d’un format plus réduit que l’ancienne et contient le nom, prénom, la fonction, la photo du détenteur et en majuscules, la mention« laissez-passer ». Au verso, il y a le nom de l’employeur, l’adresse du détenteur, la mention strictement personnelle et un code barre de sécurité qui est la partie novation de la nouvelle carte. Ce code barre permet d’identifier plus facilement le détenteur, d’éviter la contrefaçon et la fraude.
Concernant les conditions pour bénéficier de la nouvelle carte, le postulant doit fournir un certain nombre de pièces, notamment : une demande manuscrite timbrée ; un extrait d’acte de naissance ou la photocopie légalisée de la pièce d’identité, un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois mois, un curriculum vitae, une déclaration sur l’honneur que le journalisme est sa profession, une attestation dûment établie et signée par le directeur de publication ou de l’éditeur auquel le postulant à la carte loue ses services au moment où il adresse sa demande à la commission de la carte de presse, trois photos d’identité et un engagement de tenir la commission de la carte de presse informée de tout changement éventuel de sa situation avec obligation de rendre la carte de presse à la commission au cas où le titulaire perdrait la qualité de journaliste.
En cas de renouvellement avant échéance ou pour raison de perte ou de détérioration, le détenteur est soumis au paiement de la somme de 20.000 FCFA.
Sa durée de validité est de 3 ans et sa délivrance est gratuite pour les 3 premières années.
Il faut rappeler que cette nouvelle carte de presse est une recommandation du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita qui est convaincu que le journalisme est un métier noble.
D.Keita
Source: Tjikan