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Arrestations en RDC: appel à la mobilisation de Y’en a marre et du Balai citoyen

Depuis 13 jours les membres de Y’en a marre et du Balai citoyen sont libres et de retour dans leur pays. Le 15 mars, les activistes de ces mouvements citoyens sénégalais et burkinabè avaient été arrêtés à Kinshasa par la police congolaise avec plusieurs membres de mouvements citoyens congolais. Le documentariste Kadhafi Mbuyamba a été libéré vendredi, mais ses camarades congolais sont toujours en prison et isolés de leur avocat et de leur famille.

manifestant opposant police militaire soldat congolais

Les membres de Y’en a marre et du Balai citoyen sont tous désormais libres et de retour dans leur pays. En RDC, maître Sylvain Lumu, l’avocat des jeunes Congolais encore détenus, déplore la faible mobilisation des activistes sénégalais et burkinabè.

Des accusations que rejette le coordinateur du mouvement Y’ en a marre, Fadel Barro. Pour lui, au contraire, les mouvements et les ONG s’organisent pour réclamer la libération des jeunes Congolais : « Si vous suivez ce qui se passe sur les réseaux sociaux, vous voyez que Y’en a marre est très, très mobilisé comme le Balai citoyen est très mobilisé. Regardez sur nos pages, nos profils, c’est les images de ces jeunes-là qui sont encore détenus. Les gens qui sont détenus sont nos amis, nos frères, c’est eux qui nous ont invités sur place. On est en train de mobiliser toutes les organisations des droits de l’homme au niveau africain, on mobilise les associations du monde entier, Amnesty International s’est autosaisi, Human Rights Watch s’est autosaisi et ils sont très regardant de ce qui se passe là-bas, le monde entier regarde le sort de ces jeunes. Dans les prochains jours, vous allez voir des actions concrètes ».

Même son de cloche du côté du Balai citoyen. Les responsables du mouvement burkinabè affirment n’avoir pas abandonné leurs camarades du Congo toujours détenus. Selon l’un des porte-paroles du mouvement, le rappeur Smockey, certaines organisations de défense des droits de l’homme avaient suggéré de « baisser la pression », car les négociations étaient en cours avec le pouvoir congolais, mais si dans les jours à venir rien n’est fait le Balai citoyen coordonnera une série d’actions avec les Congolais pour obtenir la libération de leurs camarades.

« Je vous dis qu’il y a une première difficulté, c’est l’information. L’information, nous ne l’avons pas vraiment en temps réel, explique Smockey. Si d’ici là ça ne bouge pas, très certainement qu’il y aura une action de terrain pour rajouter de la pression à la pression. Dans tous les cas, dans la semaine qui suit, il va certainement y avoir des échanges. Non, nous n’avons pas abandonné la lutte, loin s’en faut, on est là dedans. On ne peut pas avoir le même pouvoir de pression que le peuple congolais lui-même, qui est sur place et qui a cette facilité d’avoir accès aux autorités congolaises, qui sont, en réalité, les principaux responsables de cette situation ».

 

Source: RFI

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