Il y a deux semaines environ, le ministre de l’Economie numérique et de la communication, Arouna Modibo Touré, était l’invité de la Banque mondiale aux Etats Unis. Le but de ce voyage était d’animer un panel sur les ‘’startups’’ et d’expliquer au public l’exemple du Mali. A la fin du panel, les exemples du Mali et du Sénégal ont été salués par les participants. Avant son retour, il a rencontré les Maliens des Etats Unis pour leur faire part des dispositions administratives et juridiques que le Mali est en train d’envisager pour formaliser le cadre des startups.
Lors de ce panel, premier du genre sur les ‘’startups’’, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, a expliqué les visions du gouvernement. Selon lui, il s’agit pour le gouvernement de faire en sorte d’avoir un cadre juridique et fiscal avec assez de fluidité dans les procédures administratives pour instaurer une interaction entre les décideurs et les startups. Ce qui n’existait pas avant. Il s’agit aussi d’un nombre de mesures qui faciliteraient les procédures administratives de création, de développement des startups et les financements à leur profit.
Comme avantages et profits, le ministre dira qu’à l’heure du numérique, l’avenir n’est rien d’autre que le numérique. Le Mali ne peut pas transformer son écosystème du numérique sans promouvoir l’entreprenariat numérique qui est détenu par les startups, donc des entités qui font l’innovation au quotidien. « Le Mali est en phase de finaliser une loi dans ce sens. C’est une loi révolutionnaire qui permettra d’arrêter la fuite des cerveaux vers l’étranger et réduire le chômage. Elle permettra aussi à notre écosystème d’avoir des retombées financières parce qu’en créant de l’emploi, tout le monde y gagne son compte. Un système différent de ce qui se passe aujourd’hui car chaque startup est financé parallèlement par des organismes et des partenaires et l’Etat ne voit pas d’intérêt. Si l’Etat a un cadre réglementaire par lequel les startups vont être régulés, il va de soit que l’Etat engrange des ressources financières importantes, crée de l’emploi et offre un secteur attractif pour les investisseurs locaux et étrangers », a expliqué le ministre Touré.
Parlant de la Silicone Valley du Mali, le ministre a rassuré que le projet ‘’Toubanisso’’ sera lancé d’ici le mois de mars avec l’appui des partenaires. « Si on a un complexe numérique, il va de soit qu’on ait un pôle technologique qui est similaire à la Silicone valley de l’Afrique de l’ouest », a-t-il ajouté.
Au terme de la rencontre, l’exemple du Mali a été salué par les participants
Drissa Togola
Source: lechallenger