L’international attaquant burkinabé Aristide Bancé est enfin soulagé. Il a retrouvé la prostituée sénégalaise pour laquelle il a lancé un avis de recherche sur les réseaux sociaux.
Aristide Bancé vient de pousser un grand ouf de soulagement. La prostituée sénégalaise pour laquelle il a lancé un avis de recherche sur les réseaux sociaux est enfin retrouvée. « J’ai retrouvé mon bon samaritain », a-t-il publié sur les réseaux sociaux.
Dans son nouveau message, l’international attaquant burkinabé explique qu’il a intitulé à dessein son texte « Je recherche une prostituée » pour attirer l’attention de la concernée. Suivez l’histoire émouvante de leurs retrouvailles. Une histoire qui a fait pleurer l’ex-fille de joie désormais femme au foyer, comme une Madeleine. « En intitulant mon texte « Je recherche une prostituée », c’était à dessin, car c’était le seul titre capable de maintenir en un flash l’attention de la concernée. En parcourant Facebook, un tout autre titre aurait pu lui faire zapper ce texte. Succédant à sa sœur, ma bienfaitrice est rentrée en contact avec moi à la suite de cette publication. Et soyez en rassuré, c’est bel et bien elle ! Elle est mariée à présent… Mais il ne faut pas que j’en dise plus. C’est l’occasion de dire merci à tous ceux qui ont relayé l’information, contribuant à l’élargissement de sa portée et à l’efficacité du résultat. Je vous dois donc un bref résumé de nos échanges. D’abord, elle m’a confié avoir pleuré à la lecture du post qui lui a cependant donné le courage de m’aborder : ? En te voyant jouer à la télévision, m’a-t-elle dit, j’ai toujours su que c’était de toi qu’il s’agissait, mon ami fauché de 2003. Comment ne pas te reconnaître d’autant plus que tu as gardé la même coiffure ? Seulement, je n’ai pas voulu t’approcher pour ne pas être prise pour une opportuniste car quand on approche une star tout le monde y va de son interprétation. En plus je ne savais même pas si tu m’aurais reconnue encore moins si tu te souvenais de notre histoire. Et voilà ton message qui m’envoie ce baume au cœur… ».
Aristide Bancé a par la suite salué l’efficacité des réseaux sociaux. « De nos jours, les réseaux-sociaux, et notamment Facebook, sont un vecteur de communication plus puissant que la télévision. Car les gens sont plus sur Internet aujourd’hui qu’ils ne regardent la télé. Vous enviez l’animatrice, l’animateur télé, le journaliste, parce qu’ils sortent au petit écran. Et vous négligez la « petite télévision », ce smatphone qui est entre vos mains et qui vous donne le pouvoir de communier avec le monde ! Et parfois, vous l’avez acheté même en occasion à 20.000 frs, mais ne vous donne-t-il pas les mêmes prérogatives que celui qui a acheté le sien à 500.000 frs ? C’est extraordinaire ! Étudiant, Diplômé au chômage, Chômeur, Artiste en herbe… Comment tu utilises ce canal qui est entre tes mains pour pouvoir évoluer ? Y a des gens dont le travail est de confectionner et de se performanter dans les injures. La nuit ils rêvent à comment ils vont venir insulter le matin sur Facebook. Pourtant, au-delà du virtuel, c’est une tribune qui montre notre éducation réelle, qui vend notre personnalité, et qui peut nous ouvrir tellement de portes, comme nous en fermer aussi. Y a-t-il des gens à qui Facebook a ouvert les portes du travail ou introduit de grandes amitiés et qui peuvent nous partager leur expérience ? », a-t-il questionné.
Aristide Bancé explique comment autrefois, il était difficile pour un artiste de passer à la télévision. En bon ‘’Ivoirien’’, lui qui est né en Côte d’Ivoire et y a grandi ne pouvait prendre autre exemple que celui de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI). « Souvenez-vous qu’avant, les artistes en quête de producteur allaient pleurnicher à la RTI pour espérer se faire auditionner. Aujourd’hui ils peuvent exprimer leur talent sur les réseaux-sociaux et c’est plutôt la RTI qui viendra les chercher ! Mais en sont-ils conscients ? Si les humoristes l’ont compris en saisissant cette perche, j’ai rarement vu des chanteurs traverser mon fil d’actualité ».
Pour terminer, l’ex-milieu de terrain de la Renaissance football club de Daoukro donne des conseils à tous pour l’utilisation des réseaux sociaux à bon escient. « Grâce à Facebook, si j’ai pu retrouver mon bon samaritain, ma bienfaitrice d’il y a 15 ans, toi aussi, c’est possible que tu rentres en contact avec le président des États-Unis. Juste une métaphore pour dire qu’on peut déplacer des montagnes ! Chacun peut se poser cette question : « Est-ce que j’utilise Facebook convenablement, dans le sens d’apporter un plus à ma vie ? » Bien le bonjour chez vous. Et faisons l’effort d’être des bons samaritains, pour les autres ».
Source: culturebene