Ils sont de nombreux chefs de partis politiques à dire adieu à leurs carrières de dirigeants de la république du Mali. Car étant dans les gouvernements successifs avec prestige et honneurs, ces chefs de partis ne veulent plus prétendre à exercer la fonction suprême de chef d’Etat en république du Mali. Ou du moins en attendant, car sont nombreux ces responsables de partis politiques souvent à se retourner contre leurs mentors, nous l’avons souvent vu. Qui sont-ils ces chefs de partis fidèles ou du moins les semblants fidèles qui resteront toujours comme ils ont été, c’est-à-dire ces éternels migrants politiques?
Les fideles !
Parmi ces fidèles qui ne veulent plus prétendre à la magistrature du pays, et qui se battent contre vents et marées pour la réussite du mandat du président actuel de la république son excellence IBK sont entre autres : Soumeylou Boubeye Maiga, secrétaire général de la présidence de la république et chef de parti ASMA-CFP. Il est incarne les vrais valeurs d’un homme politique et surtout épris de morale et qui sait quand être candidat et comment être aussi utile à la nation. Cet ancien journaliste et homme politique membre fondateur de l’Adema PASJ est un grand baron de la scène nationale. L’actuel secrétaire général de la présidence de la république sait se faire utile et entend accompagner le président IBK dans sa mission de stabilisation et de projet de développement du Mali. Se porter candidat contre ce dernier, Soumeylou Boubeye n’entend pas le faire pour le moment et s’implique chaque jour pour les missions les plus dure et difficiles. L’autre grand baron de la mouvance présidentielle est maitre Mountaga Tall. Président et membre fondateur du CNID Faso Yiriwa Ton, maitre Tall, n’entend plus se porter candidat contre IBK et serait prêt à battre campagne pour lui en cas de besoin pour un deuxième mandat. Plusieurs fois député et il fut 3e en 1992, lors des premières élections générales en république du Mali, il a fait de son mieux pour la démocratie au Mali. Maitre Tall reste un grand baron et surtout un poids lourd de la scène politique malienne. Pour 2018, ce ne sera pas nécessaire pour lui d’être candidat et tout comme il ne s’est pas porté candidat contre ATT en 2007 quand ce dernier briguait un second mandat, Mountaga Tall ne briguera pas aussi contre IBK. Soutien sans faille de ce dernier et au cas où l’actuel président de la république serait candidat, le numéro un du CNID le soutiendra de façon sûre. Tout comme le CNID, l’Asma-CFP, un autre grand parti ne sera sans doute pas candidat contre IBK et ce sera sans nul doute le cas de Choguel Kokala Maiga du MPR. Ministre et soutien du président IBK, il n’a montré aucun signe lui permettant d’être candidat en 2018 et cela est aussi une bonne nouvelle pour la majorité présidentielle, malgré que les observateurs pensent que cette majorité n’est pas solide et malgré cela, elle tient bon et semble faire son chemin pour une probable réélection d’IBK en 2018. En plus de ces grands, certains sont considérés comme non partant entre autres : Amadou Koita du PS Yeelen Coura, Koninba Sidibé du parti Modec, etc.
Les peu fiables !
Pourtant certains chefs de partis politiques, qui sont aujourd’hui dans le gouvernement, peuvent se rebeller et se retourner contre leur bienfaiteur pour des raisons politiciennes. On les a vus avec ATT, ils ne juraient que par ce dernier, mais quand les événements de mars 2012 sont survenus, on les a vus monter à Kati. Parmi eux, l’actuel ministre des sports Ousseyni Amion Guindo. Ce jeune chef de parti politique était considéré comme un futur de la génération des hommes politiques maliens, mais vite, il s’est avéré être un opportuniste fait. Il n’a pas de conviction politique. La crise qu’il a installée dans le football malien a montré à suffisance sa capacité de nuisance. Cet individu est prêt pour satisfaire son plan B. Il ne s’engage jamais à fond pour quelqu’un ; il est toujours prêt à tirer profit d’une situation. Le chef du parti Codem est le plus indécis des hommes politiques maliens. Il est avec et toujours contre son propre camps. Imaginez un peu quand il était au RPM, mais c’est lui qui faisait en sorte que le RPM soit battu et il jouait un double jeu que l’actuel président du RPM a démasqué à Niéna au cours d’un meeting en 2007. Donc se fiers à un personnage comme ce dernier est de l’utopie et de la poudre aux yeux. Car il est toujours sans engagement.
Les eternels candidats et eternels perdants
Parmi eux le putschiste Oumar Mariko, le hâbleur. On a l’impression que c’est un homme politique, mais détrompez-vous, c’est un fanatique du pouvoir. Pourra-t-on confier un pays à un crieur public ? La réponse est non ! Au début du mandat IBK, il était avec la présidentielle et après avoir joui de toutes les prérogatives du pouvoir, il part comme un fantôme pugnace. Il n’est jamais au début à la fin d’une histoire. Ce gars était devenu plus qu’un soldat sans formation. C’est lui qui envoyait les militaires chez ces opposants politiques. C’est lui qui tirait les ficèles de la junte, mais quand cette junte a été démantelée il n’était pas là, mais à côté du pouvoir. C’est lui encore Oumar Mariko qui nous parle de démocratie. Il ne sera jamais élu président du Mali, même si le pouvoir appartient à Dieu et il donne à qui il veut et parmi ceux-ci ne figurent pas le putschiste de 2012.
Dia
Source: L’Intelligent Mali