Le nouveau bureau du PDES après son 2ème congrès tenu du 05 au 06 mai 2018 a tenu une conférence de presse pour édifier les journalistes sur les déroulements dudit congrès, les orientations confiées au nouveau bureau, la position du parti. C’était le lundi 7 mai 2018 à la Maison de la presse.
Le tout nouveau président du PDES, Djibril Tall, à ses côtés son vice-président, Maître Malik Ibrahim et beaucoup d’autres membres, a fait savoir que ce congrès de leur parti fut celle de la clarification et l’émergence de sa jeunesse. Selon le président Tall, ils ont procédé à la relecture des textes, l’orientation et les perspectives du parti. Il dira qu’il ne saurait y avoir une crise politique dans le parti.
Car, a-t-il rappelé, tous les processus ont été mis en œuvre pour préparer ce congrès. Selon lui, tous les délégués venus des régions ont été entendus, une résolution a été faite et au terme d’un débat, le parti a mis en place un comité de réconciliation et une commission d’investiture. C’est cette commission, après tout ce travail que le parti a décidé d’organiser le 2ème congrès tenu du 5 au 6 mai 2018 au pavillon Modibo Keita, ont fait savoir les conférenciers.
Selon les deux conférenciers, un tiraillement était survenu entre le deuxième vice-président, M. Dibassi et le 13ème vice-président, Djibril Tall qui au fait a pris le flambeau après le départ du président Amadou Abdoulaye Diallo. M. Tall fut contraint de prendre le parti car Dibassi avait abandonné la baraque et s’était éloigné du parti par son absence des réunions, a dit maître Malick Ibrahim. Selon lui, Djibril Tall fut obligé de suppléer l’absence du nommé Dibassi. Et, les congressistes, venus de tous les cercles du Mali et de Bamako ont décidé par la voix de 08 régions contre 02 et une abstention de maintenir pour l’heure la position actuelle de la ligne du parti, à savoir l’opposition.
Selon les conférenciers, tous les postes ont été pourvus à l’unanimité par la commission d’investiture sauf le poste du président où un vote des membres de la commission a départagé les deux candidats, à savoir Djibril Tall et Mohamed Dibassi par 13 voix contre 1 voix. Le vote pour le secrétaire aux relations extérieures l’a été en faveur du candidat Sidi Ould Bagna par 10 voix contre 03 voix pour la candidature proposée Fatoumata Sako dite Djina. Le dernier poste a concerné le poste de secrétaire général où le candidat proposé Dénia a bénéficié de 10 voix contre 03 voix contre pour le candidat proposé Abdoul Waheb Traoré.
Les conférenciers diront que par souci de cohésion, la commission a élu à l’unanimité Abdoul Wahab Traoré et Mme Fatoumata Sako au rang de vice-présidents. Et, ils ajouteront que ce travail de la commission a été adopté par acclamation des congressistes et les membres élu à l’appel à rejoint de présidium sauf deux qui ont levé leur bras à l’assemblée en étant à leur place pour s’identifier. Selon les conférenciers, le congrès a été clôturé à 19 h 30 minutes et la séance levée. Selon eux, le congrès a donné mandat au nouveau bureau CDN élu pour faire le choix de l’orientation politique et des alliances politiques les plus avantageuses pour le PDES. Le congrès a pris une résolution demandant que le président ATT soit remis dans ses droits d’ancien président notamment une résidence à Bamako.
Les nouveaux dirigeants du parti ont réaffirmé que ce parti reste un parti de consensus qui n’a pour crédo que le Développement, l’entente, l’unité du Mali et le bien-être physique et moral de toute la nation. Il est construit sur la profession de foi du président ATT, à savoir « retrouvons ce qui nous unit ». Le nouveau CDN élu s’est engagé à travailler pour conforter cette profession de foi et ce crédo en s’investissant à unir tous les Maliens autour de la défense de la patrie. Ils ont fait savoir que le PDES est un parti libre et autonome qui répondra présent au rendez-vous pour la construction du Mali.
Cependant, les conférenciers n’ont pas manqué d’indiquer qu’ils ont appris plus tard que 04 éléments du bureau avec les délégués de Douentza, ceux de Koro, 02 de Koulikoro et quelques-uns de Bamako sur plus de 60 cercles du Mali se seraient réunis en catimini aux environs de 21 heures pour mettre en place un bureau national parallèle avec à sa tête un certain Mohamed Dibassi. Avec, dit-on, la couverture de l’ORTM qui n’a pas été vu à leur clôture officielle sous la bonne garde d’une impressionnante escorte de la police nationale.
Fakara Faïnké
Par Le Républicain