Rien ne va plus le Mali et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) après les sanctions imposées au Mali le lundi 9 janvier au Ghana lors du sommet extraordinaire des dirigeants de cette communauté. Ces sanctions se résument ainsi : Fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali ; b) Suspension de toutes les transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO et Mali, à l’exception des produits suivants : biens de consommation essentiels ; produits pharmaceutiques; les fournitures et équipements médicaux, y compris le matériel pour le contrôle du COVID-19 ; produits pétroliers et électricité; c) Gel des avoirs de la République du Mali dans les Banques Centrales et Commerciales de la CEDEAO ;d) Suspension du Mali de toute aide financière des institutions financières de la CEDEAO (BIDC et BOAD).Ces sanctions seront appliquées immédiatement et resteront en vigueur explique le communiqué finale de la communauté sous régionale Ouest africaine.
Tard dans la nuit le mardi vers 1H 15 mn , le Mali a vigoureusement riposté en brandissant la menace de quitter la CEDEAO avant de fustiger ces sanctions inégales, illégitimes et inhumaines sur les populations durement éprouvées par la crise sécuritaire et sanitaire(COVID19). Selon le colonel Abdoulaye Maiga porte du gouvernement non moins ministre de l’administration territoriale et la collectivité, le Mali dénonce et rejette ces décisions suivantes et qui ne sont fondées sur aucun texte communautaire. « Le gouvernement du Mali regrette que des organisations sous régionales et Ouest Africaines se fassent instrumentaliser par des puissances extra régionales aux desseins inavoués »fustige –t-il sur le plateau de la télévision nationale.